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GDE une nouvelle fois devant la justice

23 juin 2017

Le parquet du Mans a requis mardi 20 juin une pénalité financière d’1,7 million d’euros contre la société Guy Dauphin environnement (GDE) et de la prison avec sursis contre trois anciens dirigeants, pour une vaste escroquerie dans le traitement des déchets.pays-bas-la-justice-autorise-un-enfant-de-12-ans-refuser-une-chimiotherapie
« L’escroquerie est manifeste », a jugé le procureur Romain Liverato. Le préjudice total affiché par les 17 sociétés et collectivités victimes s’élève à 10,8 millions d’euros, selon le magistrat. Le jugement de ce procès, qui a duré deux jours, sera rendu le 22 septembre. Il est reproché à la société normande, d’avoir, entre 2011 et 2014, sous-évalué la quantité de matières revalorisables qu’elle achetait, et surfacturé les déchets à traités. Le parquet a requis une amende de 700.000 euros contre GDE, en tant que personne morale, ainsi que la confiscation du million d’euros saisi sur son compte au cours de l’instruction. M. Liverato a en outre demandé 30 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende contre un ancien président du directoire de GDE, Bruce Monnier, 50 ans, pour complicité d’escroquerie. Il a également requis un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende chacun à l’encontre de deux anciens directeurs. Parmi les sociétés victimes, la SNCF affiche un préjudice de 5,5 millions d’euros, la société Auto Châssis International (ACI, groupe Renault) au Mans 1,5 million d’euros et la Métropole de Lyon 514.000 euros. L’avocat de GDE Jean-Etienne Giamarchi a plaidé la relaxe. Seuls quatre plaignants se sont portés partie civile, a-t-il souligné. Les autres victimes « ne nous considèrent pas comme des escrocs. Sinon, elles n’auraient pas transigé avec nous », a-t-il estimé. Les écarts de poids reprochés « sont consubstantiels à l’activité dont on parle », a plaidé de son côté Pascal Rouiller, l’avocat de l’un des deux directeurs, citant l’exemple d’une machine à laver de 60 kg dont 15 kg de béton: « On ne peut valoriser que 45 kg ».

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Hervé Morin ne veut pas de GDE

15 février 2016

Hervé Morin, le nouveau président (UDI) du conseil régional de Normandie et grand amateur de chevaux a écrit à Manuel Valls, Premier ministre, et à Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, pour leur indiquer son opposition au centre de stockage de déchets ultimes  de Guy Dauphin Environnement (GDE) à Nonant-le-Pin (Orne).ob_00f4f2_ob-f3a918-herve-morin-cheval

« Je souhaiterais trouver une voie de sortie (…) tout en conduisant les dirigeants de l’entreprise à accepter une formule qui leur permette de compenser de manière raisonnable (leurs) investissements …Il est urgent d’engager des discussions avec la société GDE pour qu’elle abandonne définitivement son projet« , écrit-il. Hervé Morin explique que l’installation de GDE est de nature à nuire aux projets équestres dans le secteur du Haras du Pin, à 8 kilomètres de Nonant-le-Pin. Parmi ces projets, un « Equipôle », centre d’entraînement pour de jeunes entraîneurs, porté par l’association « Sauvegarde des terres d’élevage ».

Depuis que GDE a obtenu en 2011 son autorisation d’exploiter, cette entreprise spécialisée dans le recyclage est engagée dans un véritable bras de fer judiciaire avec les associations d’opposants : Nonant Environnement et Sauvegarde des terres d’élevage. Elles estiment que le centre d’enfouissement de GDE présente des risques environnementaux et risque de mettre en péril l’ensemble de l’écosystème de la filière équestre de l’Orne.img-7548_2320147

Hugues Moutouh, le directeur général de GDE depuis 2014, précise : « – Hervé Morin dit : si l’Etat souhaite nous faire fermer le site, il faudra indemniser la société. – C’est une attitude beaucoup plus respectueuse des voies de droit que celle de son prédécesseur« , Laurent Beauvais, président (PS) de la région Basse-Normandie, qui « voulait nous exproprier de fait, c’est-à-dire nous spolier« .  GDE ne semble pas prêt à fermer un site dans lequel il affirme avoir investi 30 millions d’euros. « Nous avons toutes les autorisations pour fonctionner. Nous envisageons une exploitation au printemps« , ajoute le dirigeant.

Avec ce site de Nonant-le-Pin, le spécialiste du recyclage des métaux a voulu compléter son activité de recycleur-transformateur avec celle de l’enfouissement. En effet, le site historique de GDE de Rocquancourt, distant d’environ 100 kilomètres de Nonant-le-Pin, transforme les ferrailles et épaves automobiles par broyage et triage des matières « produisant » des déchets ultimes. Ceux-ci doivent être ensuite enfouis… à Nonant-le-Pin.

Si GDE avait ouvert une première fois son installation en octobre 2013, ses accès étaient bloqués quelques jours après par des engins agricoles et tracteurs d’opposants. Un blocage qui a duré 11 mois et entraîné un préjudicie pour GDE. Par ailleurs, celui-ci n’a pas pu relancer immédiatement son exploitation du fait des dégâts provoqués par l’absence d’activité et donc de maintenance. L’industriel a  engagé fin 2015 les travaux de remise en état de ses bassins pour son activité de stockage de déchets de broyage.Reportage-GDE-Site-de-Linay

Hugues Moutouh souligne que son entreprise a gagné toutes ses procédures liées aux blocages du site et à sa réouverture. « Les opposants n’ont d’ailleurs plus le droit d’approcher du site. Ils risquent 500 euros par jour et par personne, conformément à une ordonnance de référé rendue par le tribunal de grande instance d’Argentan. Quant aux deux arrêtés d’interdiction d’exploiter pris par le préfet de l’Orne en septembre 2015 , ils ont été suspendus par le tribunal administratif.« 

Prochain épisode dans cette affaire marathon, la décision de la cour administrative d’appel de Nantes. Celle-ci doit juger de la légalité de l’autorisation d’exploitation qui avait été validée en 2011 par le tribunal administratif de Caen.

Décès de Claude Dauphin

1 octobre 2015

 Claude Dauphin, le très influent courtier des métaux et du pétrole qui avait fait de Trafigura l’une des toutes premières sociétés de négoce mondiales, est décédé mercredi 30 septembre d’un cancer à l’âge de 64 ans.  15318-trafigura-claude-dauphin

Le très discret et très actif courtier français est mort à Bogota « où il inspectait de nouveaux locaux de Trafigura. Il laisse une épouse et trois enfants », a dit la société suisse dans un communiqué. Claude Dauphin était la 32e fortune de France, avec un patrimoine évalué à 1,4 milliard de dollars en net, selon le magazine Forbes. Il avait démissionné de la direction générale de Trafigura en 2014 pour suivre un traitement médical. Depuis lors, Trafigura était dirigé par Jeremy Weir, un géologue australien à la formation bancaire, encore que Claude Dauphin restait président exécutif et continuait de voyager. Sous sa direction, Trafigura, à l’origine un courtier en métaux d’Amérique latine très spécialisé, est devenu en l’espace de 20 ans l’un des trois premiers négociants mondiaux de matières premières.

Claude Dauphin a démarré sa carrière dans le groupe familial de recyclage, GDE basé en Normandie et dirigé alors par son père Guy Dauphin, avant de rejoindre en 1977  la société de courtage de Marc Rich, futur fondateur de Glencore. Après en avoir dirigé les activités en Bolivie, il prend la tête des activités métaux. En 1988, il est promu à la tête du département pétrole et entre au comex.  En 1992, au décès de son père, il quitte Marc Rich pour fonder l’année suivante, avec Eric de Turckheim  et trois autres associés, la société de négoce Trafigura, qu’il hissera au troisième rang mondial derrière Vitol et Glencore.

 

 

 

 

 

Groupe Trafigura: Claude Dauphin quitte la direction, mais conserve la présidence

1 avril 2014

Amsterdam (awp) – Le négociant en matières premières Trafigura annonce lundi la nomination au poste de directeur exécutif de Claude Dauphin, jusqu’ici directeur général (CEO) et président. Le puissant groupe néerlandais opérant notamment depuis Genève précise que la direction générale sera désormais assurée par Jeremy Weir. La direction reçoit en outre le renfort de Marcondes Ferraz. Ces modifications de structure décisionnaire répondent à l’expansion et à la complexification de la société, qui couvre près de 60 pays et emploie quelque 9000 personnes. Le groupe commercialise du pétrole ainsi que des métaux et minéraux. Il avait dégagé sur l’exercice 2012/13 clos fin septembre un chiffre d’affaires de 133,03 mrd USD. Dans le même communiqué, Trafigura précise qu’il a  levé au total 4,7 mrd USD dans le cadre de facilités de crédit renouvelables souscrites auprès de plusieurs établissements internationaux. L’emprunt est composé d’une facilité de crédit renouvelable de 364 jours d’un montant de 1,4 mrd USD, renouvelable deux fois de 364 jours, et d’un crédit de 3,3 mrd USD sur trois ans, également renouvelable deux fois de 364 jours, a ajouté Trafigura. Selon le directeur financier (CFO) Pierre Lorinet, 51 établissements financiers sont engagés auprès du groupe.

Trafigura Beheer ou plus simplement Trafigura est une entreprise de courtage pétrolier et d’affrètement maritime spécialisée dans le courtage et le transport des matières premières. Elle a été créée en 1993, par deux Français Claude Dauphin et Eric de Turckheim. Trafigura est l’un des plus grands marchands indépendants de pétrole et de métaux du monde, ainsi qu’une des sociétés de courtage les plus controversées pour sa responsabilité sociale d’entreprise.
Le centre opérationnel de Trafigura est à Londres, l’adresse fiscale est à Amsterdam, le siège social à Lucerne en Suisse. Son chiffre d’affaires est passé de 9 milliards de dollars en 2001 à 51 milliards en 2007, puis 120 milliards en 2012 (selon Forbes). La société se classe au troisième rang mondial des entreprises indépendantes dans le secteur du négoce pétrolier.
Trafigura a été connue du grand public par l’affaire du Probo Koala, ce navire pétrolier qui avait déchargé des déchets toxiques à Abidjan en 2006, causant la mort de 16 personnes et l’intoxication de plus dizaines de milliers d’autres habitants.
En France Claude Dauphin est le propriétaire du groupe GDE, une affaire familiale créée par son père Guy Dauphin. Historiquement, GDE est spécialisé dans la collecte et le recyclage des métaux ferreux et non ferreux. L’activité des ferreux constitue le cœur de métier de l’entreprise. GDE est leader de ce secteur et dispose d’une expertise reconnue en la matière. L’entreprise recycle également le plastique, les papiers-cartons, les batteries, les DIB (déchets industriels banals) et les végétaux. GDE est la filiale française du groupe ECORE, acteur international du recyclage opérant en Europe et en Asie.

Justice encore pour GDE

6 février 2014

Début d’année compliqué pour le groupe GDE!

GDE un des leaders du recyclage industriel des ferrailles en Europe

Après la suspicion sur le centre d’enfouissement de Nonant-le-Pin, (GDE conteste l’illégalité de ses déchets et affirme être en règle. Suite à un contrôle d’huissier, les anti-GDE ont porté plainte  pour enfouissement illégal de déchets. GDE admet seulement la présence de résidus de pneumatiques et affirme respecter la réglementation.) ,la justice a placé Guillaume Dauphin, petit-fils de Guy Dauphin, fondateur de l’entreprise, mais également Bruce Monnier, qui préside le Directoire de GDE, en garde à vue en ce début de semaine.

Cette mesure a été prise dans le cadre d’une enquête ouverte en 2010, menée à l’encontre de la société de recyclage pour escroquerie en bande organisée, suivie par le parquet du Mans. GDE, entreprise familiale est aujourd’hui un des acteurs majeurs du secteur. Elle traite 3 millions de tonnes de ferrailles et métaux par an et emploie plus de 1 000 collaborateurs en Europe.

La bataille continue pour GDE

30 janvier 2014

La bataile sans fin de GDE

Nonant-le-Pin: GDE conteste l’illégalité de ses déchets et affirme être en règle. Suite à un contrôle d’huissier, les anti-GDE ont porté plainte lundi dernier pour enfouissement illégal de déchets. GDE admet seulement la présence de résidus de pneumatiques et affirme respecter la réglementation.

 

 

Akros Henschel se positionne sur les pré-broyeurs.

31 mars 2011

Les contraintes environnementales se faisant de plus en plus rigoureuses autour des sites d’exploitation des déchiqueteurs automobiles, l’installation d’un pré-broyeur, en amont de ces machines, est devenue une quasi obligation. Dans ce contexte, AKROS HENSCHEL confirme son positionnement sur ce marché bien particulier.

ZDS-250-800 à limay. Crédit Akros

Si le pré-broyeur permet d’augmenter la productivité ainsi que diminuer la consommation électrique moyenne, il permet surtout de réduire considérablement les explosions des véhicules mal dépollués, des bouteilles de gaz ou autres explosifs non détectés tant redoutées des responsables de sites et surtout de leurs voisins. Le groupe Akros-Henschel propose toute une gamme de machines innovantes:  pré-broyeurs deux axes ou trois axes équipés d’un capot supérieur dont  l’ouverture permet une manutention et une maintenance aisées donc plus régulières. Et ceci est une révolution! Ces avantages majeurs  ont  convaincu plusieurs exploitants français. Le groupe GDE installe trois pré-broyeurs de type ZDS 250-800 (le plus puissant pré-broyeur au monde) sur ses sites de Limay, Montoir de Bretagne et Salaise, tous équipés de puissants déchiqueteurs de 6000 cv. Sur le magnifique site de Limay, pourtant si décrié depuis son ouverture, ce pré-broyeur est en fonctionnement depuis décembre 2010. Brest-Récupération vient de commander le même investissement pour fin 2011. Prés d’Avignon, la société Rossi va équiper aussi son unité broyeur ZZ de 800cv. D’autres sites, sous la pression permanente des services préfectoraux, réfléchissent à un tel équipement.

 

 

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