Le marché automobile français en hausse de 3% en 2018
admin 2 janvier 2019

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admin 2 janvier 2019
admin 2 janvier 2017
Le CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles) débute l’année par une excellent nouvelle. Après les bonnes ventes de décembre sur le marché français (+5,8%) le bilan d’immatriculations 2016 est largement positif.
En effet, la barre des 2 millions de véhicules particuliers neufs a été franchie sur les 12 derniers mois, une première depuis 2011 et l’époque de la prime à la casse. En 2016, 2 015 186 exemplaires exactement se sont écoulés sur le marché hexagonal, ce qui représente une hausse de 5,1% par rapport à 2015 (1 912 226 exemplaires), corrigée à 4,7% à nombre de jours ouvrables comparables.
Au total, si l’on ajoute les 410 097 immatriculations d’utilitaire légers (+8,1%), cela donne un total de 2 425 283 ventes, en hausse de 5,6% par rapport à 2015.
admin 5 janvier 2015
Si le marché automobile français n’a pas connu de redémarrage en 2014, un secteur de niche a enregistré une belle progression : celui des voitures électriques. Leurs immatriculations ont progressé de 20 % l’an passé, quand, dans le même temps, les immatriculations de voitures neuves n’ont progressé que de 0,3 % en 2014.
Au total, 10 560 voitures particulières électriques ont été immatriculées sur l’année, contre 8 779 en 2013, selon les chiffres communiqués lundi 5 janvier par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Mais, en part de marché, les voitures électriques restent encore anecdotiques, représentant 0,59 % de 1,79 million de voitures neuves immatriculées en 2014, selon les chiffres du CCFA.Deux facteurs peuvent expliquer cette forte progression. Le gouvernement a multiplié l’an passé les annonces sur le développement des bornes de recharge et des incitations fiscales à remplacer des vieilles voitures diesel par des autos électriques. En outre, plusieurs constructeurs ont adopté des mesures commerciales agressives, offrant par exemple des locations longue durée à partir de 169 euros par mois tout compris, après apport initial.
Renault s’est arrogé plus de la moitié des ventes de voitures particulières électriques avec sa petite Zoé, qui s’est écoulée à 5 970 exemplaires. Suit son partenaire Nissan, dont la voiture moyenne Leaf a séduit 1 604 acheteurs. La Bluecar de Bolloré, essentiellement dévolue aux solutions de location à l’heure dans des grandes villes (dont Autolib’ à Paris), a quant à elle obtenu 1 170 immatriculations.
La firme américaine Tesla a pour sa part vendu 328 exemplaires de sa luxueuse berline Model S, à partir de 60 000 euros, en faisant le cinquième modèle électrique le plus diffusé, après la citadine Smart (groupe Daimler), dont 509 modèles ont été mis sur la route. Alors que la faible autonomie des voitures électriques reste un frein à l’achat, Tesla affirme que ses Model S peuvent couvrir jusqu’à 500 kilomètres entre deux recharges.
(AFP)
admin 2 janvier 2015
On croyait au redémarrage en 2014, après avoir connu, en 2013, la pire performance depuis 1997. Et c’est la déception. Le marché automobile français a fait du surplace l’an passé. Les immatriculations ont légèrement augmenté de 0,3 %, à 1,795 million, selon les données du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), publiées vendredi 2 janvier.
Les ventes de décembre 2014, en recul de 6,8 %, ont plombé une année plus que contrastée. Après un printemps prometteur et des mois d’importante croissance des ventes de véhicules neufs, qui faisaient dire aux acteurs que le marché allait s’apprécier de 2 % à 3 %, ce dernier s’est rétracté à l’automne, malgré l’intensification des promotions. Et les perspectives pour 2015 sont très grises. Au mieux, le marché devrait rester au niveau de 2014.
Dans ce contexte, ce sont encore les constructeurs français qui ont tiré leur épingle du jeu grâce à une gamme renouvelée ou en cours de renouvellement. Leur part de marché a grimpé de 3,9 %. Désormais, les groupes français détiennent 55,3 % du marché, contre 53,4 % en 2013 et 52,6 % en 2012.
L’essentiel du crédit va au groupe Renault, qui voit ses immatriculations progresser de 6,8 % sur un an. Après une solide année en 2013 grâce au lancement de la nouvelle Clio, le groupe de Boulogne-Billancourt a poursuivi sa dynamique en 2014. Sa part de marché passe de 23,8 % à 25,4 %. La marque Renault affiche une solide progression de ses ventes de 4,8 % grâce à la bonne tenue de ses modèles Clio et Captur, qui sont respectivement le premier et le troisième véhicule vendu en France, ainsi que le lancement de sa nouvelle Twingo.
Reste que la dynamique la plus forte dans le groupe vient de Dacia, la marque à bas coût. La commercialisation des nouvelles Logan et Sandero a permis d’augmenter les ventes de 14,1 %. La marque détient 5,7 % du marché, contre 5 % en 2013 et seulement 1,5 % en 2007 au moment de son lancement. Le groupe a dépassé pour la première fois les 100 000 immatriculations sur un an, à 102 500.
Du côté de PSA Peugeot Citroën, les résultats sont plus contrastés. Le groupe a progressé de 1,6 %. Mais c’est Peugeot, qui a bénéficié du lancement en fanfare de la nouvelle 308, élue « voiture de l’année » en 2014, qui a vu ses immatriculations progresser le plus : + 5,3 %. Avec le lancement de sa petite 108, qui complète sa gamme, la marque au lion était le principal moteur de PSA en 2014 grâce à l’offre la plus jeune du marché en France.
Citroën, malgré les lancements du C4 Picasso, de la C4 Cactus et de la petite C1, a connu une année plus difficile. Ses ventes ont augmenté de 2,4 %. Et sa part de marché s’établit à 11,1 %. La marque la plus à la peine est DS, le haut de gamme du groupe. Ses ventes ont plongé de 27,2 % en 2014. Seulement 31 700 DS ont trouvé preneur en 2014, contre 45 000 un an plus tôt. Sa part de marché, de 1,8 %, est inférieure à celles d’Audi (3,1 %), de BMW (2,6 %) et de Mercedes (2,7 %).
Jean-paul Delbert 1 septembre 2011
Les immatriculations de voitures neuves en France ont augmenté de 3,2 % en août en données brutes, avec 108 530 unités vendues, mais sans que cela profite aux constructeurs français, indique, jeudi, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
PSA Peugeot Citroën est en baisse de 3 %, plombé par sa marque Peugeot (- 6,1 %) alors que Citroën a légèrement progressé (+ 1 %). Le groupe Renault affiche un repli de 1,4 %, malgré la hausse de la marque Renault (+ 4,8 %), en raison de la chute de ses véhicules bon marché Dacia (- 22 %). Au total, les constructeurs français enregistrent une baisse de 2,2 % de leurs immatriculations, alors que celles de leurs concurrents étrangers ont grimpé de 10,5 %. « On était assez confiant et on ne pensait pas que le marché allait s’effondrer en août. Mais il faut quand même rester prudents car août est un tout petit mois en termes de volumes », souligne François Roudier, porte-parole du CCFA. Selon M. Roudier, le marché va « progressivement diminuer » jusqu’à la fin de l’année, en raison de l’effet de la suppression de la prime à la casse intervenue fin 2010. Sur les huit premiers mois de 2011, le marché français est en hausse de 0,4 %.