Archive for février, 2015

Le Sénat avance sur le recyclage des navires

19 février 2015

Le Sénat vient de valider la transposition d’une directive européenne sur le recyclage des navires. Cet amendement de la loi sur la transition énergétique prévoit notamment des punitions importantes en cas de non-respect de cette règle.hemicycle-senat
La loi sur la transition énergétique continue à réserver des surprises aux observateurs de ce domaine. Alors que l’on pensait que l’examen de la loi par le Sénat ne serait qu’une formalité, il en sort un nouvel amendement inattendu. En effet, rapporte Le Figaro, «Le gouvernement a fait adopter (dans la nuit de lundi à mardi) par le Sénat un amendement transposant en droit français un règlement européen sur le recyclage des navires, à l’occasion de l’examen de la loi sur la transition énergétique.»
L’initiative européenne a été prise alors que les instances dirigeantes de l’UE ont été interpellées par des associations et militants face aux carcasses de navires abandonnées par leurs propriétaires. En effet, il apparaît que pour nombre d’entre eux la gestion de ces déchets géants est trop coûteuse. « Que faire des navires laissés à l’abandon ? Ces bateaux, parfois d’une taille importante, sont bien souvent laissés dans un coin, souvent aux abords des ports ou des plages, en attendant que le temps et l’usure viennent faire leur travail. Un comportement préjudiciable pour l’environnement.» commente le site Greenetvert.fr. Pour ce site spécialisé, « L’Union européenne semble avoir pris le problème à bras le corps et a édité un règlement sur le recyclage des navires. » Cet amendement prévoit notamment de punir d’un an d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende le propriétaire d’un navire qui ne notifiera par au ministère de la mer son intention de recycler son bateau, une fois qu’il ne s’en sert plus. Même punition pour tout propriétaire de bateau qui ne possèdera pas à son bord l’inventaire des matières dangereuses » rapporte Greenetvert.fr.images
Si les punitions apparaissent particulièrement sévères, le quotidien Le Figaro détaille cependant que tous les propriétaires de bateaux abandonnés ne seront pas sujets à ce type d’amendes. En effet, il semble que «ces dispositions ne sont pas applicables aux navires affectés exclusivement à un service public non commercial, aux navires d’une jauge brute inférieure à 500, ou aux navires exploités pendant toute leur vie dans des eaux relevant de la souveraineté ou de la juridiction française. »le-mythique-navire-ecole-de-la-marine-jeanne-d-arc-porte_2189320_800x400

« Cela fait une décennie que l’on parle de créer une telle filière chez nous », a commenté Ronan Dantec (écologiste). « Le groupe écologiste brestois s’est battu pour cela, pour éviter l’exportation des navires dangereux pour l’environnement et pour créer une telle filière à Brest ». Le Sénat a ensuite décidé qu’à compter du 1er janvier 2017, les personnes qui mettent sur le marché à titre professionnel des navires de plaisance ou de sport seront tenues de contribuer à son recyclage. Les modalités d’application seront fixées par décret en Conseil d’État. « Cet amendement vise à résoudre le problème de la gestion des bateaux de plaisance en fin de vie et qui font souvent l’objet d’abandon par leur propriétaire, faute d’une filière et d’un financement adaptés », a dit M. Dantec. « Il s’agit d’encourager la constitution d’une filière du démantèlement des navires, qui doit être financée. Il y a là un gisement d’activités et d’emplois, la +croissance bleue+. Structurons cette filière de demain! ». « Nous avons un problème avec les épaves de bateau de plaisance, c’est sûr », a reconnu le rapporteur Louis Nègre (UMP). « Il faut avancer, mais en évitant une taxe supplémentaire ».Le Sénat a par ailleurs inscrit la définition de l’obsolescence programmée dans le code de la consommation et son contrôle par la DGCCRF, suivant ainsi l’exemple de l’Assemblée nationale. Le projet de loi, déjà adopté par l’Assemblée, est examiné au Sénat jusqu’au 19 février. Il fera l’objet d’un vote solennel le 3 mars.

BIR – DUBAI (UAE) du 17 au 20 mai 2015

11 février 2015

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La société « Fers et Métaux » s’équipe d’une Lidex 1700t

9 février 2015

La société COPEX vient de livrer à la société FERS ET METAUX, à Fougerolles en Haute- Saône, une Lidex 1700 t, dernière-née de sa gamme de presses cisailles innovantes dédiées au préparation des ferrailles.

Cliente depuis plus de 30 ans de COPEX, l’entreprise franc-comtoise dirigée par François VIALIS souhaitait améliorer la qualité des ferrailles cisaillées tout en augmentant sa capacité de production. Son choix s‘est porté sur la Lidex 1700 t  à grande largeur de coupe de 1000 mm. Cette machine peut traiter des produits de qualités très diverses, allant des chutes d’oxycoupage aux rails de chemin de fer en passant par des paquets de fer à béton, les ferrailles de démolition… « Mon père avait une COPEX, j’ai moi-même acheté une COPEX 1350 t il y a 16 ans qui m’a donné beaucoup de satisfaction, et aujourd’hui je voulais acheter une nouvelle cisaille  pour assurer la relève », déclare François VIALIS. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

« Cette commande a nécessité plus de 15 000 heures de travail pour les ateliers de COPEX, ce qui dans une période comme celle que nous vivons fut fortement apprécié par l’ensemble du personnel, rappelle pour sa part Frédéric MALIN, le PDG de l’entreprise bretonne. Par les temps qui courent, c’est appréciable de compter sur une fidélité de cette qualité ».  Bien que s’agissant de la première 1700 t de la gamme Lidex, COPEX s’est appuyé sur son expérience de constructeur de machines « hors normes » (une 2200 t toujours en exploitation près d’Angoulême et une 1750 t en service près de Tarbes) pour réaliser cette commande.
« Les grosses machines ne nous font pas peur mais nous ne souhaitons pas être catalogués comme constructeur de machines « hors normes », car nous savons fabriquer des cisailles  plus petites , plus adaptées aux marchés de la démolition industrielle », ajoute Nicolas BOURBEY, responsable commercial de COPEX.
Implantée dans l’Est, à l’opposé de la Bretagne, l’entreprise FERS ET METAUX proche de la Belgique ou de l’Allemagne, n’a pas  consulté un autre constructeur : « La Lidex 1700 t est un condensé de ce qui se fait de mieux sur le marché pour améliorer la qualité du produit recyclé et donc son prix de vente » estime François Vialis.