Archive for janvier, 2015

Optimisme en Allemagne

26 janvier 2015

Le baromètre Ifo, qui sonde le moral des chefs d’entreprises allemands a atteint, en janvier, son plus haut niveau depuis six mois. L’indicateur s’établit à 106,7 points, contre 105,5 points en décembre, selon les données publiées lundi 26 janvier.ramelow-of-die-linke-laughs-prior-to-deputies-voting-for-thuringia-state-premier-in-erfurt_5165375
Ce chiffre se situe un peu au-dessus des attentes des analystes interrogés par l’agence Bloomberg News, qui tablaient en moyenne sur une progression à 106,5 points. Il s’agit de la troisième hausse consécutive de cet indicateur. Il faut dire que, dans une zone euro qui broie du noir, où la croissance est en panne, l’économie allemande donne des signes positifs et semble repartie.
Elle a fini l’année 2014 sur de meilleurs chiffres que prévu : la croissance a atteint + 1,5 %, au lieu du + 1,2 % prévu, après une médiocre année 2012 (+ 0,4 %) et un exercice 2013 atone (+ 0,1 %). « L’économie allemande démarre bien l’année », a commenté Hans-Werner Sinn, président de l’institut Ifo, cité dans le communiqué. La composante du baromètre mesurant les attentes à l’égard de la conjoncture a progressé en janvier à 102,0 points, contre 101,3 le mois dernier. Celle sur l’appréciation de la situation actuelle s’améliore également, à 111,7 points, contre 109,8 en décembre. Les entrepreneurs ne sont pas les seuls à être optimistes en Allemagne. Le moral des milieux financiers du pays s’est également amélioré au mois de janvier.

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La voiture électrique reste anecdotique

5 janvier 2015

Si le marché automobile français n’a pas connu de redémarrage en 2014, un secteur de niche a enregistré une belle progression : celui des voitures électriques. Leurs immatriculations ont progressé de 20 % l’an passé, quand, dans le même temps, les immatriculations de voitures neuves n’ont progressé que de 0,3 % en 2014.vraiment-ecologique

Au total, 10 560 voitures particulières électriques ont été immatriculées sur l’année, contre 8 779 en 2013, selon les chiffres communiqués lundi 5 janvier par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Mais, en part de marché, les voitures électriques restent encore anecdotiques, représentant 0,59 % de 1,79 million de voitures neuves immatriculées en 2014, selon les chiffres du CCFA.Deux facteurs peuvent expliquer cette forte progression. Le gouvernement a multiplié l’an passé les annonces sur le développement des bornes de recharge et des incitations fiscales à remplacer des vieilles voitures diesel par des autos électriques. En outre, plusieurs constructeurs ont adopté des mesures commerciales agressives, offrant par exemple des locations longue durée à partir de 169 euros par mois tout compris, après apport initial. cat-voiture-electrique

Renault s’est arrogé plus de la moitié des ventes de voitures particulières électriques avec sa petite Zoé, qui s’est écoulée à 5 970 exemplaires. Suit son partenaire Nissan, dont la voiture moyenne Leaf a séduit 1 604 acheteurs. La Bluecar de Bolloré, essentiellement dévolue aux solutions de location à l’heure dans des grandes villes (dont Autolib’ à Paris), a quant à elle obtenu 1 170 immatriculations.

La firme américaine Tesla a pour sa part vendu 328 exemplaires de sa luxueuse berline Model S, à partir de 60 000 euros, en faisant le cinquième modèle électrique le plus diffusé, après la citadine Smart (groupe Daimler), dont 509 modèles ont été mis sur la route. Alors que la faible autonomie des voitures électriques reste un frein à l’achat, Tesla affirme que ses Model S peuvent couvrir jusqu’à 500 kilomètres entre deux recharges.

(AFP)

L’économie russe au bord du chaos

2 janvier 2015

Le rouble a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de 2014, conséquence d’une année d’isolement croissant de la Russie pour cause de crise ukrainienne et de la dégringolade des prix du pétrole, principale source de revenus de l’Etat, indiquent le journal économique « Les Echos ».nouvelle-devaluation-du-rouble

La population, déjà touchée de plein fouet par la flambée des prix, est désormais promise à une dure récession. La banque centrale russe a hissé son taux directeur de 10,5 % à 17 %, soit une hausse spectaculaire de plus de six points de pourcentage. Le taux directeur vaut actuellement le triple de son niveau en début d’année (5,5 %). « La décision a pour but de limiter les risques liés à la dépréciation du rouble et à l’inflation, qui ont considérablement augmenté récemment », a expliqué le régulateur dans son communiqué. Mais la mesure surprise de la Banque de Russie n’y a rien fait, la monnaie a replongé, entraînant la Bourse avec elle. Le rouble a creusé ses pertes, s’approchant dangereusement des seuils historiques de 100 roubles pour un euro et 80 roubles pour un dollar. L’institution est à cours de moyens pour enrayer la dégringolade de sa monnaie, intervenant quasi quotidiennement depuis le début du mois pour défendre la devise. Elle a déjà dépensé plus de 80 milliards de dollars à cet effet. La banque centrale a en outre dressé un tableau cauchemardesque de l’année à venir pour la Russie, avertissant que l’économie russe devrait entrer en récession dès 2015.

L’industrie automobile française stagne en 2014

2 janvier 2015

On croyait au redémarrage en 2014, après avoir connu, en 2013, la pire performance depuis 1997. Et c’est la déception. Le marché automobile français a fait du surplace l’an passé. Les immatriculations ont légèrement augmenté de 0,3 %, à 1,795 million, selon les données du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), publiées vendredi 2 janvier.24698_une-industrieauto
Les ventes de décembre 2014, en recul de 6,8 %, ont plombé une année plus que contrastée. Après un printemps prometteur et des mois d’importante croissance des ventes de véhicules neufs, qui faisaient dire aux acteurs que le marché allait s’apprécier de 2 % à 3 %, ce dernier s’est rétracté à l’automne, malgré l’intensification des promotions. Et les perspectives pour 2015 sont très grises. Au mieux, le marché devrait rester au niveau de 2014.
Dans ce contexte, ce sont encore les constructeurs français qui ont tiré leur épingle du jeu grâce à une gamme renouvelée ou en cours de renouvellement. Leur part de marché a grimpé de 3,9 %. Désormais, les groupes français détiennent 55,3 % du marché, contre 53,4 % en 2013 et 52,6 % en 2012.
L’essentiel du crédit va au groupe Renault, qui voit ses immatriculations progresser de 6,8 % sur un an. Après une solide année en 2013 grâce au lancement de la nouvelle Clio, le groupe de Boulogne-Billancourt a poursuivi sa dynamique en 2014. Sa part de marché passe de 23,8 % à 25,4 %. La marque Renault affiche une solide progression de ses ventes de 4,8 % grâce à la bonne tenue de ses modèles Clio et Captur, qui sont respectivement le premier et le troisième véhicule vendu en France, ainsi que le lancement de sa nouvelle Twingo.JAPAN TOYOTA LEXUS
Reste que la dynamique la plus forte dans le groupe vient de Dacia, la marque à bas coût. La commercialisation des nouvelles Logan et Sandero a permis d’augmenter les ventes de 14,1 %. La marque détient 5,7 % du marché, contre 5 % en 2013 et seulement 1,5 % en 2007 au moment de son lancement. Le groupe a dépassé pour la première fois les 100 000 immatriculations sur un an, à 102 500.
Du côté de PSA Peugeot Citroën, les résultats sont plus contrastés. Le groupe a progressé de 1,6 %. Mais c’est Peugeot, qui a bénéficié du lancement en fanfare de la nouvelle 308, élue « voiture de l’année » en 2014, qui a vu ses immatriculations progresser le plus : + 5,3 %. Avec le lancement de sa petite 108, qui complète sa gamme, la marque au lion était le principal moteur de PSA en 2014 grâce à l’offre la plus jeune du marché en France.
Citroën, malgré les lancements du C4 Picasso, de la C4 Cactus et de la petite C1, a connu une année plus difficile. Ses ventes ont augmenté de 2,4 %. Et sa part de marché s’établit à 11,1 %. La marque la plus à la peine est DS, le haut de gamme du groupe. Ses ventes ont plongé de 27,2 % en 2014. Seulement 31 700 DS ont trouvé preneur en 2014, contre 45 000 un an plus tôt. Sa part de marché, de 1,8 %, est inférieure à celles d’Audi (3,1 %), de BMW (2,6 %) et de Mercedes (2,7 %).

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