Archive for octobre, 2014

L’acièrie ILVA de Tarente toujours dans l’incertitude

29 octobre 2014

Le gouvernement italien cherche toujours à favoriser la création d’une « bad company » sur le modèle d’Alitalia afin d’encourager le géant de l’acier ArcelorMittal à se lancer dans la reprise de Ilva, plus grand complexe sidérurgique européen.
Six mois après le décès d’Emilio Riva, 88 ans, président fondateur du groupe italien RIVA, un des plus importants producteurs d’acier en Europe, le complexe sidérurgique Ilva de Tarente (détenu à 62 % par le groupe Riva), reste dans l’incertitude sur son avenir et attend son repreneur . Deux offres émanant de deux groupes étrangers, ArcelorMittal et l’indien Jindal (JSW), devaient être formalisées . L’un comme l’autre ont envoyé des équipes sur le site du complexe basé à Tarente, dans les Pouilles. En vue de « stimuler » l’offre d’ArcelorMittal, le ministère du Développement économique italien est prêt à envisager la création d’une « bad company » destinée à purger ILVA de ses actifs douteux et de son lourd passif, notamment sur le respect de l’environnement.
« Malgré la gravité de la situation financière d’Ilva, les négociations sont toujours en cours. On ne connaît pas encore la valeur des actifs et qui rachète quoi », explique une source proche du dossier. Selon Reuters, ArcelorMittal serait néanmoins prêt à déposer une offre conjointe avec Marcegaglia, de même que le groupe indien JSW Steel de Sajjan Jindal. Bien que principalement intéressé par les aciéries de Lucchini à Piombino, en Toscane, ce dernier aurait déjà sondé le gouvernement Renzi en vue d’une reprise du site de Tarente (12.000 salariés) qui lui permettrait d’entrer de plain-pied sur le marché européen.

« Le gouvernement cherche à tout faire pour sauver les 12.000 emplois de l’Ilva. Mais le nœud central reste la création d’une ‘’bad company’’ – sur le modèle du schéma choisi pour Alitalia –, pour prendre en charge la dette et le plan de bonification », explique un proche des tractations. A la différence près que la « bad company » sera dotée du 1,2 milliard d’actifs confisqué par les tribunaux. « Sans cela, Ilva est destiné à mourir, car nul ne va reprendre à son compte la responsabilité de quarante-cinq ans de dommages environnementaux. » Cinq mois après la nomination du nouveau commissaire extraordinaire Piero Gnudi (ex-président d’Enel), le gouvernement Renzi souhaite boucler au plus tôt le sauvetage du plus grand site sidérurgique d’Europe, qui a fait l’objet d’une mise sous séquestre partielle pour ses atteintes répétées à l’environnement.

Malgré un besoin d’argent frais urgent estimé à 650 millions d’euros, la filiale du groupe Riva a péniblement obtenu un prêt-relais de 250 millions d’euros en septembre. Le groupe familial Marcegaglia (7.000 salariés et 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires) a confirmé son intérêt, au côté d’ArcelorMittal, mais sous réserve d’une clarification urgente de la valeur des actifs et d’une rupture claire avec le passé.
De fait, les besoins d’investissement en vue d’assurer la « remise aux normes » du site sont évalués à 2 milliards d’euros, outre son 1,2 milliard d’euros d’endettement. Selon « Il Corriere di Taranto », ArcelorMittal aurait avancé un prix maximal de 250 millions d’euros en fonction de la révision du plan industriel de 4 milliards d’euros jusqu’en 2020 annoncé en mai. Mais le prix pourrait aussi être proche de zéro, voire négatif, en fonction du périmètre final retenu.

27 et 28 octobre le BIR à PARIS

22 octobre 2014

The Bureau of International Recycling (BIR) is the only global recycling industry association representing more than 850 companies and 40 affiliated federations from 70 different countries. Its members are world leaders in the supply of raw materials and a key pillar for sustainable economic development.

hausse de 6,4 % des immatriculations de voitures neuves

17 octobre 2014

Le marché automobile européen a connu une nouvelle embellie au mois de septembre, avec une hausse de 6,4 % des immatriculations de voitures neuves –  à 1 235 501 unités – selon les chiffres divulgués, vendredi 17 octobre, par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).
La croissance a été observable sur tous les grands marchés de l’automobile et notamment en Espagne (+ 26,2 %), en France (+ 6,3 %), en Grande-Bretagne (+ 5,6 %), en Allemagne (+ 5,2 %) et en Italie (+ 3,3 %).
Dans un marché européen en croissance pour le 13e mois consécutif, les constructeurs français tirent particulièrement bien leur épingle du jeu, Renault progressant de 10,7 % et PSA Peugeot Citroën de 9,8 % par rapport à septembre 2013.
Volkswagen, le premier constructeur automobile européen, réalise une hausse des ventes de 6,7 % en septembre. En revanche, General Motors a subi un recul des ventes de 5,9 %. Du côté des constructeurs japonais, de solides performances sont à constater pour Nissan (16,9 % ), Mazda (26,4 %) et surtout pour Mitsubishi (+ 72,1 %).

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Hausse du Gas Oil: les routiers consultent…

16 octobre 2014

Présentée comme une solution temporaire pour compenser l’abandon de l’écotaxe, la hausse du gazole de 4 centimes va s’appliquer à tous « dès le 1er janvier, dès lors qu’elle aura été votée par le Parlement », a annoncé jeudi 16 octobre le secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies. Directement concernés par la mesure, les routiers ne l’entendent pas ainsi.
Cette hausse est simplement « une piste de travail. (…) Nous avons réservé notre réponse sur cette proposition. On va consulter nos instances », a indiqué Nicolas Paulissen, délégué général de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR). « C’est une solution qui était dans l’air et qui paraît simple à mettre en œuvre. Pour autant, nos problèmes de compétitivité restent entiers » a-t-il ajouté, soulignant qu’une réponse des transporteurs pourrait être apportée à la fin du mois. Selon Europe 1, la FNTR, dont les représentants étaient reçus jeudi matin par Alain Vidalies  pour trouver une alternative à l’écotaxe, aurait donné son accord de principe à la hausse du gas oil.

Cours LME Londres au 16/10

16 octobre 2014

Cours Métaux Paris au 16/10

16 octobre 2014

Augmentation de l’électricité :1,6%

16 octobre 2014

Les tarifs réglementés de l’électricité doivent augmenter au minimum de 1,6 % en 2014 en tenant compte du nouveau de calcul proposé par le gouvernement, a indiqué, mercredi 15 octobre, la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
En juin, la ministre de l’écologie du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal, avait annoncé la suppression de l’augmentation de 5 % des tarifs prévue au 1er août, justifiant cette décision par l’élaboration d’un nouveau mode de calcul qui devait mieux protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.
Ce mode de calcul doit notamment prendre en compte les prix de l’électricité sur le marché de gros français, qui sont actuellement bas. Selon ce dispositif, l’augmentation pour 2014 serait au minimum de 1,6 % pour la plupart des particuliers (tarif bleu résidentiel), de 1,5 % en 2015 et de 2 % en 2016, sans compter les rattrapages attendus pour 2012 et 2013, un manque à gagner total de plus de 1,1 milliard d’euros pour EDF, selon la CRE.
Le Conseil d’Etat, saisi par les producteurs alternatifs d’électricité comme le français Direct Energie et l’italien ENI, a en effet jugé que les tarifs appliqués sur cette période ne reflétaient pas les coûts de l’électricien historique. Le gouvernement pourrait donc choisir d’appliquer une hausse plus forte que 1,6 % afin de commencer à rembourser cette somme.

Le spectre de la déflation reprend de la vigueur

14 octobre 2014

Le spectre de la déflation reprend de la vigueur. Selon les chiffres publiés par l’Insee, lundi 14 octobre, les prix à la consommation se sont repliés de 0,4% en septembre par rapport au mois précédent. Août avait été caractérisé par une hausse ponctuelle de 0,4%.
Selon l’Insee, le recul accusé en septembre s’explique par une diminution saisonnière des prix de certains services à la fin de la période estivale, les prix des hébergements de vacances (-43,7 % ; +0,3 % sur un an), et des voyages touristiques tout compris. Un nouveau repli des prix de l’énergie a également permis de réduire l’inflation de septembre. A l’inverse, l’Insee note que les prix des produits manufacturés sont restés orientés à la hausse (+1,2% par rapport au mois d’août), et ce pour le deuxième mois consécutif. Sur un an, le rythme de l’inflation continue de se réduire, tombant à 0,3%, soit son plus bas niveau depuis cinq ans, après 0,4% en août. Cette faible dynamique des prix – qui n’est pas limitée à la France – nourrit les craintes de voir la zone euro s’enfoncer dans un scénario déflationniste à la japonaise.

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Jean Tirole Nobel d’économie

13 octobre 2014

Le Nobel d’économie, officiellement dénommé « prix de la Banque de Suède en économiques en mémoire d’Alfred Nobel », a été décerné lundi 13 octobre 2014 au Français Jean Tirole pour ses travaux sur la régulation des marchés financiers.
Ce n’est que la troisième fois que le prix de la Banque de Suède est attribué à un Français. Et la 2eme fois à un Français travaillant en France : Jean Tirole dirige l’école d’économie de Toulouse. Il est également professeur invité au Massachussets Institute of Technologies (MIT), prestigieux campus américain où il a obtenu son doctorat en économie.
«On ne sait pas trop. On n’est pas très bon juge de ses propres travaux et donc ce n’est pas quelque chose sur lequel je comptais», a-t-il déclaré, dans un entretien téléphonique avec l’AFP. L’attribution du prix Nobel «ne va rien changer pour moi. Ce que j’aime, ce sont les formes de recherches dans lesquelles je vis et les amis que j’y côtoie. Et puis faire faire ma recherche avec mes étudiants. J’espère ne va pas trop changer», a-t-il souhaité.
Chercheur resté fidèle à l’université de Toulouse depuis les années 1990, après être revenu de l’université américaine MIT, Jean Tirole était cité parmi les favoris du Nobel depuis quelques années. Il est présenté par le comité Nobel comme «l’un des économistes les plus influents de notre époque». «Il est l’auteur de contributions théoriques importantes dans un grand nombre de domaines, mais a surtout clarifié la manière de comprendre et réguler les secteurs comptant quelques entreprises puissantes», a expliqué le jury.

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Fin de vie pour la « Jeanne d’Arc »

13 octobre 2014

Le mythique navire-école de la Marine nationale, la «Jeanne d’Arc», effectue son dernier voyage depuis Brest jusqu’à Bordeaux où il sera déconstruit, mettant définitivement un terme à sa longue carrière d’ambassadeur de la France aux quatre coins du globe.

Considéré depuis son désarmement en 2010 comme une simple coque, l’ancien porte-hélicoptère a quitté en début d’après-midi samedi 11 octobre, la base navale de Brest pour Bassens, près de Bordeaux, où il sera démantelé par Veolia Propreté, la filiale de Veolia spécialisée dans la déconstruction navale. La coque de 181 mètres aux lignes racées avec un bloc passerelle à l’avant et une grande plate-forme porte-hélicoptère à l’arrière sera emmenée à Bassens par un remorqueur, après son dernier voyage de quelques jours.

Construite à l’arsenal de Brest de 1959 à 1964, la «vieille dame», comme l’appelaient affectueusement les marins du bord, était cependant en pré-retraite depuis 2004. «C’est un bateau très, très esthétique, qui a toujours eu une silhouette moderne malgré son âge», juge Bernard Prézelin, auteur de l’annuaire naval de référence Flottes de combat, rappelant le «rôle d’ambassadeur» du navire auprès de tous les pays visités. Durant ses 46 ans de carrière, la Jeanne d’Arc a effectué 800 escales, sillonné 84 pays et parcouru 3,25 millions de kilomètres, soit l’équivalent de 79 tours du monde. Elle a en outre formé des milliers d’élèves officiers.

C’est une page de l’histoire de la marine nationale qui se tourne définitivement!

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