Archive for juillet, 2014

Copex prend position en Asie

28 juillet 2014

Le fabricant français Copex consolide sa présence sur le marché asiatique. Il vient de conclure un partenariat de production et de commercialisation avec l’entreprise chinoise Jiangsu Huahong Technology Stock Co. Ltd, premier constructeur chinois d’équipements de recyclage à être coté à la Bourse de Shenzhen.

Ce rapprochement prend la forme d’une nouvelle société basée à Hong Kong et détenue à 50/50 par les 2 entreprises. Baptisée MH Recycling HK Co. Ltd, elle est chargée de commercialiser en Asie et dans le reste du monde la nouvelle presse cisaille mobile Reflex 500 tonnes de Copex. Cette  presse cisaille permet aux recycleurs de réduire leurs frais d’investissement en faisant le choix d’une machine unique, mais déplaçable pour traiter des ferrailles réparties sur différents points de stockage tout en bénéficiant des innovations technologiques issues des presses cisailles lourdes. Aboutissement de plusieurs années de recherhe du bureau d’études de Copex, ce nouveau modèle adapté au marché asiatique sera fabriqué par Huahong Technology, sous la direction d’un collaborateur de Copex.

« Les machines de Copex sont mondialement réputées pour leur robustesse et leur avance technologique. Quand la Reflex 500 t a été lancée cet automne, nous avons estimé qu’il s’agissait de la machine idéale pour le marché asiatique et que c’était avec ce modèle qu’il fallait nous associer à Copex pour monter en gamme et améliorer les performances de notre Groupe », indique M. Hu Shi Yong, Président de Huahong Technology.

« Nous connaissons Huahong Technology depuis longtemps et avons pu apprécier nos qualités respectives. Avec sa forte capacité de production, sa force commerciale sur l’Asie et la qualité de nos innovations technologiques, notre alliance ne peut être que gagnant-gagnant », ajoute Frédéric Malin, PDG de Copex.

Stéphane Raison à la tête du port de Dunkerque

28 juillet 2014

Stéphane Raison, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, vient d’être nommé Président du Directoire du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) par décret du Président de la République, en date du 25 juillet 2014.

Réunis le vendredi 23 mai dernier, les membres du Conseil de Surveillance du GPMD avaient émis à l’unanimité un avis favorable à la candidature de Stéphane Raison au poste de Président du Directoire. Stéphane RAISON (44 ans) était, depuis 2013, Président du Directoire du Grand Port Maritime de La Réunion après en avoir été le pré-figurateur pour sa mise en place, en 2012. Auparavant, Stéphane Raison était Directeur Général par intérim du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD), entre août 2011 et mars 2012 ; Directeur de l’Aménagement et de l’Environnement du GPMD, de janvier 2009 à mars 2012.

Le port de Dunkerque en quelques mots:

3ème port français, le port de Dunkerque est réputé comme port de grands vracs destinés à ses nombreuses implantations industrielles. Il s’illustre également sur d’autres segments tels le roulier transmanche sur la Grande-Bretagne, les conteneurs, les fruits… Classé 7ème port du Range nord européen qui s’étend du Havre à Hambourg, il est aussi le 1er port français d’importation des minerais et de charbon ; 1er port français pour l’importation de fruits en conteneurs ; 2nd port français pour les échanges avec la Grande-Bretagne.

Une loi pour les véhicules électriques

23 juillet 2014

Le Parlement a définitivement adopté, dans la nuit de mardi 22 à mercredi 23 juillet, par un vote de l’Assemblée nationale, une proposition de loi socialiste destinée à favoriser les véhicules électriques en accélérant le déploiement de bornes de recharge.
Le texte, déjà adopté par les députés le 6 mai, avait ensuite fait l’objet de la part du Sénat de légères modifications, que l’Assemblée a acceptées. Pour favoriser l’usage des véhicules électriques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et consolider le développement de cette industrie, il faut que les utilisateurs soient assurés de pouvoir facilement recharger leurs véhicules, ce qui nécessite le déploiement d’un réseau d’infrastructures de bornes, selon les auteurs du texte.
Aujourd’hui, cette mission est confiée aux seules communes. La proposition de loi prévoit d’exonérer de redevance l’opérateur de l’Etat qui implante, dans le cadre d’un projet national, des bornes de recharge de véhicules électriques sur le domaine public. Elle a pour objectif de doubler d’ici à la fin de l’année le nombre de points de recharge, qui s’élevait à 8 000 à la fin de 2013.

Renault va produire pour Fiat

23 juillet 2014

Les constructeurs automobiles Renault et Fiat ont annoncé mardi 22 juillet avoir signé un accord pour la production et la fourniture à Fiat d’un véhicule léger. Celui-ci sera produit en France par Renault, à partir du deuxième trimestre 2016.Le design de la future voiture sera développé par Fiat et portera la marque Fiat Professional, mais le moteur sera bien français. Selon des sources citées par le quotidien Les Echos, il pourrait s’agir du futur Fiat Scudo, un fourgon de taille moyenne équivalent du Trafic. La quantité de véhicules qui seront ainsi produits n’est pas encore connue, a indiqué un porte-parole de Fiat.

La réforme ferroviaire adoptée

23 juillet 2014

Le Parlement a adopté définitivement, dans la nuit de mardi 22 à mercredi 23 juillet, par un ultime vote du Sénat, la réforme ferroviaire qui a été à l’origine d’une grève de deux semaines à la SNCF en juin.

Le texte, issu d’un compromis entre députés et sénateurs, a été voté par les socialistes, les RDSE (à majorité PRG), les écologistes et l’UDI-UC, mais rejeté par les communistes et l’UMP. La réforme vise à mettre fin à la séparation actuelle entre Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, qui se traduit par des surcoûts et des difficultés à coordonner les travaux ferroviaires. Elle crée un groupe public ferroviaire, qui sera constitué d’un établissement public de tête « mère » (la future SNCF) et de deux établissements « filles » : le gestionnaire d’infrastructure (SNCF Réseau) et l’exploitant (SNCF Mobilité). L’objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d’euros) et de préparer l’ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers (en 2022 au plus tard).

Piere Gattaz: « Situation catastrophique! »

21 juillet 2014

Le président du Medef Pierre Gattaz, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid dans ses négociations avec le gouvernement autour du Pacte de responsabilité, lance un nouveau pavé dans la mare.

Alors que les syndicats ont été ulcérés par le chantage du patronat sur le report du compte pénibilité, le numéro un du Medef pousse son avantage en réclamant des mesures drastiques pour réveiller une croissance atone. « La situation économique du pays est catastrophique. La croissance n’est pas là ! Il n’y a plus d’investissement et plus d’embauche », dramatise-t-il dans un entretien au Figaro paru ce lundi 21 juillet. Evoquant le pacte de responsabilité qui vient d’être voté, il annonce attendre la phase 2. « Le noyé a été ramené sur la plage, il faut le réanimer », a-t-il dit.

Pour y parvenir, Pierre Gattaz attend que « nos gouvernants obtiennent auprès des employeurs et des investisseurs français et étrangers leur confiance. » Mais les mesures qu’attend Pierre Gattaz ont toutes les chances de faire bondir le gouvernement, tout comme la majorité et les syndicats. Car c’est bien une remise en cause complète du pacte social, tel qu’il est défendu par le président de la République, que le patron des patrons entend promouvoir. Symboliquement, le président du Medef propose que l’on commence par dire ‘clairement que l’on va abandonner dès maintenant la taxe à 75 % sur les très hauts revenus. » Estimant que « le pacte seul ne suffira pas à redresser la France », Pierre Gattaz annonce qu’une « douzaine de  » mesures turbo  » pour générer de l’emploi rapidement » seront présentées à l’université d’été du Medef. « Il faut regarder le sujet des seuils sociaux (obligations sociales liées au nombre de salariés, NDLR), parler de l’interdiction du travail le dimanche et après 21 heures.

Le niveau du Smic doit pouvoir être discuté avec les partenaires sociaux, pour que les populations très éloignées de l’emploi – 1 million de chômeurs n’ont pas vu une entreprise depuis deux ans au moins – puissent retrouver un travail », a-t-il ajouté. Autant de propositions qui devraient achever de consumer le peu de confiance qui demeure entre les partenaires sociaux.

La FED reste prudente

16 juillet 2014

La reprise économique américaine reste inachevée, le redressement du marché du travail, incomplet et la croissance des salaires, trop faible. C’est pourquoi la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) a décidé, pour l’instant, de maintenir une politique monétaire souple en maintenant son principal taux directeur proche de zéro, a déclaré mardi 15 juillet Janet Yellen, sa présidente.

Janet Yellen

Lors d’une audition au Sénat, elle a en effet expliqué qu’il était encore trop tôt pour accélérer le calendrier prévisionnel de relèvement des taux d’intérêt, un mouvement que les marchés attendent pour le milieu de l’année prochaine. Cependant, la banque centrale américaine pourrait relever son taux directeur « plus tôt que prévu si le marché du travail continue à s’améliore plus rapidement qu’anticipé ». L’amélioration sur le front de l’emploi a en effet dépassé les attentes de la Fed, avec un taux de chômage tombé à 6,1 % en juin. Et les récentes données économiques suggèrent bien que la croissance économique a « rebondi » au deuxième trimestre, après un début d’année dans le rouge. Mais cela doit « être surveillé de près », notamment s’agissant du marché immobilier, qui montre des signes de faiblesse, a-t-elle ajouté.
Ces « progrès » ont été soulignés par Mme Yellen, qui a confirmé que les injections massives de liquidités de la Fed pourraient s’achever en octobre, en cas de poursuite de l’embellie économique. Poursuivant le mouvement débuté en décembre 2013, la banque centrale a réduit de 10 milliards de dollars ses rachats d’actifs (bons du Trésor et titres hypothécaires), qui ont été ramenés à 35 milliards depuis le 1er juillet.
Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) a livré ses prévisions de croissance pour l’économie américaine. Une croissance qui devrait être, en 2014, moins soutenue que prévue. La banque centrale avance désormais une fourchette entre 2,1 et 2,3%, alors qu’elle misait sur une progression du PIB de plus de 2,8%. Ces chiffres ont été rendus publics ce mercredi au terme d’une réunion de deux jours à Washington, autour de Janet Yellen, la patronne de la Fed. Les mauvaises conditions météo au début de l’année pourraient être un des éléments d’explication de ce ralentissement de l’activité. Cela dit, la Fed a décidé de réduire encore son soutien à l’économie. Elle va ramener ses rachats d’actifs de 45 à 35 milliards de dollars. Janet Yellen l’a confirmé lors de sa conférence de presse. Par ailleurs, la Réserve fédérale a décidé de maintenir son taux directeur à son niveau actuel proche de zéro depuis fin 2008. L’objectif est de continuer à fluidifier le crédit. Les économistes de la Fed affirment qu’il n’y aura pas de hausse des taux d’intérêt avant l’an prochain. Enfin, la banque centrale se montre plutôt optimiste concernant l’emploi, avec un taux de chômage qui devrait reculer, un peu en 2014 et davantage en 2015.
« Il y a des signaux contrastés sur l’économie » et « la Réserve fédérale doit être très prudente s’agissant de sa politique monétaire », a-t-elle résumé, évoquant de précédentes « lueurs d’espoir » qui s’étaient avérées « trompeuses » et avaient conduit à un « excès d’optimisme ». Fin juin, Mme Yellen avait déclaré qu’il y avait « beaucoup de bonnes raisons »d’espérer une accélération de la croissance, qui pourrait dépasser 3 % en 2015 et 2016.

Reuter/AFP

507,4 millions d’habitants en EU

10 juillet 2014

L’Union européenne comptait 507,4 millions d’habitants au 1er janvier, en hausse grâce à la croissance naturelle de la population et surtout au solde migratoire, selon les premières estimations démographiques publiées par l’office européen de statistiques Eurostat. Les 28 pays qui composent actuellement l’UE comptent ainsi environ 100 millions d’habitants de plus qu’en 1960, souligne Eurostat.
La population a augmenté au cours de l’année dernière, puisque l’UE comptait 505,7 millions d’habitants au 1er janvier 2013. Cette hausse « résulte d’un accroissement naturel de la population de 80 000 personnes », soit la différence entre les naissances et les décès, et « d’un solde migratoire de 700 000 personnes », le reste de l’augmentation étant dû à des ajustements statistiques, explique Eurostat.
En matière de solde migratoire, les plus positifs ont été enregistrés au Luxembourg (+ 19 pour mille), loin devant Malte (+ 7,6 pour mille) et la Suède (+ 6,8 pour mille). Chypre (- 13,9 pour mille), la Lettonie (- 7,1 pour mille) et la Lituanie (- 5,7 pour mille) ont enregistré les soldes migratoires négatifs les plus élevés.

Au total, en 2013, la population a augmenté dans 15 pays de l’UE, en particulier le Luxembourg, Malte, la Suède, l’Autriche, le Royaume-Uni et le Danemark. Elle a baissé dans 13, principalement la Lettonie, la Lituanie, Chypre, mais aussi la Grèce, le Portugal, la Bulgarie et l’Espagne.

Recyclage des navires en fin de vie

9 juillet 2014

la France vient de déposer, auprès du Secrétariat général de l’Organisation Maritime International (OMI), son instrument de ratification de la Convention relative au recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires, adoptée à Hong-Kong le 15 mai 2009.

Cette convention constitue une étape majeure en vue d’un démantèlement des navires en fin de vie dans le respect de la santé des travailleurs et de l’environnement. Elle vise, notamment, à interdire ou à limiter l’utilisation de matières potentiellement dangereuses dès la conception du navire et tout au long de son exploitation, et à privilégier des méthodes de recyclage sûres afin d’assurer une gestion rationnelle des déchets.Pour ce faire, elle prévoit la mise en place d’un système de contrôle des navires et la délivrance de certificats internationaux attestant que le navire possède un inventaire des matières potentiellement dangereuses, ou que le navire est prêt pour le recyclage. Les installations dans lesquelles pourront être démantelés les navires doivent être soumises à un système d’autorisation assortie de prescriptions. Ce dispositif est renforcé par l’adoption de sanctions nationales dissuasives en cas d’infraction.

La France se félicite d’être parmi les premiers Etats à avoir déposé son instrument de ratification de cette convention et espère qu’elle puisse entrer en vigueur le plus rapidement possible. Pour information, la Convention entrera en vigueur lorsqu’elle aura été ratifiée par 15 Etats représentant 40% du tonnage de la flotte mondiale, et dont le volume annuel maximal de recyclage de navires au cours des 10 dernières années représente au moins 3% du tonnage brut de l’ensemble des flottes marchandes desdits Etats.

« Le recyclage des navires, tel qu’entrepris de nos jours, suscite des inquiétudes pour la sécurité et la santé des travailleurs comme pour les dommages causés à l’environnement par le rejet non contrôlé de substances toxiques », rappelle au passage le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE).