Archive for the tag 'Véolia'

Véolia va déconstruire 5 sous-marins nucléaires français

16 juin 2017

Les cinq sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français qui ont été retirés du service vont être déconstruits par le groupe Véolia.dljpg[2] La Direction générale de l’armement a confié à DCNS le marché de déconstruction de ces sous-marins. Cette mission est tellement spécifique que le groupe de construction navale a décidé de faire appel à des sous-traitants, pour la mener à bien. Le patron de Veolia,  Antoine Frérot vient donc d’annoncer que son groupe a décroché ce marché : « Nous venons de gagner un nouveau marché de 40 millions d’euros auprès de DCNS, qui nous confie la déconstruction de cinq sous-marins sur leur site de Cherbourg. » Ce premier contrat important ne devrait représenter qu’un tiers d’un marché global avoisinant 120 millions d’euros. Il faut en effet y ajouter la préparation des installations à l’intérieur de l’arsenal, ou encore le désamiantage (confié à une filiale du groupe Vinci). Les coques seront découpées à l’horizontal, par strates successives, et les éléments métalliques seront, au final, transformés en morceaux d’un mètre sur un mètre. Chacun de ces sous-marins mesure 100 mètres de long et pèse 7 000 tonnes…  « Nous allons valoriser 85 % des métaux et composants électriques! » précise Antoine Frérot. DCNS compte 21 mois pour achever les travaux préparatoires : remise à niveau de la cale, du bateau porte, de la station de pompage ainsi que des circuits d’eau et d’électricité. Le dispositif prévoit aussi une grue de 10 tonnes, sur rail, ainsi qu’une salle blanche pour le désamiantage. Ensuite, il faudra 21 mois pour déconstruire le Tonnant, le premier des SNLE à finir en petites tôles métalliques. Les quatre autres se succéderont, à un rythme de 18 à 20 mois par bateau. Une soixantaine de personnes seront affectées à cette mission pendant plusieurs années, essentiellement des salariés de Veolia et de Vinci. Une dizaine de personnels DCNS assureront la supervision.cherbourg

* Le 1er décembre 1971, le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) français, Le Redoutable, entrait en service au sein de la Force océanique stratégique (Fost). Au total, entre 1969 et 1982, cinq autres navires de ce type seront construits, dont Le Terrible (S612), Le Foudroyant (S-610), l’Indomptable (S-613), le Tonnant (S-614) et L’Inflexible (S-615) . Depuis, ces sous-marins ont été remplacés par les 4 SNLE de la classe « Le Triomphant ».  « Le Redoutable » a pris la direction de Cité de la Mer, à Cherbourg, où il est exposé depuis 2002. Les cinq autres vont donc être d’être démantelés.

Véolia démantèle 2 plateformes pétrolières

16 janvier 2017

Veolia UK et son partenaire Peterson annoncent avoir remporté deux contrats pour le démantèlement et le recyclage de plateformes pétrolières sur leur site de Great Yarmouth, en Angleterre (comté de Norfolk).
Ces contrats couvrent la réception et le traitement à terre de matériaux offshore et de divers éléments associés pour le compte de l’un des majors de la production gazière. Ils contribueront à la création d’environ 10 nouveaux emplois. Les travaux, qui ont pour objectif un taux de recyclage de 96%, doivent démarrer au printemps 2017, une fois les plateformes remorquées jusqu’à terre. Les opérations de recyclage devraient durer environ quatre ans.

Le port de Bordeaux agréé pour le démantèlement des navires

9 janvier 2017

L’Union Européenne vient de publier la liste des sites internationaux de démantèlement de navires, agréés par l’institution. Bordeaux Port Atlantique figure parmi les 18 sites retenus dans le monde . Cette distinction reconnaît l’excellence des réalisations, des compétences, des procédures et des    équipements du pôle de recyclage de Bordeaux Port Atlantique. Elle récompense les investissements réalisés par Bordeaux Port Atlantique dans des outils qui lui permettent d’être un des plus important site français de cette liste en termes de tonnage et de dimensions et dans le top 6 européen :

La forme de radoub n°3 de Bassens

La forme de radoub n°3 de Bassens

Le site s’articule autour de la forme de radoub n°3 de Bassens (240m de long, 34m de large) cerné d’un terre-plein polyvalent de 3,5 hectares couvert de plusieurs milliers de m² de dalles étanches. L’ensemble des équipements répondent aux normes d’une ICPE, de l’Europe et de la Convention de Hong Kong.
Au cœur d’une des routes maritimes les plus importante du monde, ce site est le seul de la liste européenne qui est ouvert à tous les opérateurs de  démantèlement qui en font la demande et en appliquent les procédures. Recherché par ces sociétés, le site est actuellement occupé par la fin du chantier de démantèlement de l’ex-Jeanne d’Arc exécuté par le groupe Véolia pour le compte de la Marine Nationale. D’ici quelques semaines, l’ex-Colbert lui succédera pour clore un chantier global de démantèlement qui aura duré plus de 36 mois. Ces navires s’ajouteront à une liste de référence de batiments militaires et marchands en importante croissance depuis 2012. Bordeaux Port Atlantique prévoit de poursuivre en 2017 les investissements sur ces équipements afin de les optimiser et les rendre toujours plus compétitifs.

En France, deux autres sites ont également été retenus par l’UE: celui de la société « Les recycleurs bretons » Zone Industrielle de Kerbriant 29 610 Plouigneau ainsi que celui du groupe Baudelet,  MUG 616, Boulevard Jules Durand 76600 Le Havre.

Derichebourg confirme Bartin

1 décembre 2016

Le groupe Derichebourg confirme que la complète acquisition de la société Bartin Recycling, auparavant filiale du groupe Véolia, est intervenue ce mercredi 30 novembre 2016, toutes les conditions suspensives étant réalisées.  Bartin Recycling est spécialisée dans la collecte et le recyclage de métaux ferreux et non-ferreux. Elle assure sur une vingtaine de sites en France la valorisation des ferrailles. C’est un maillon majeur du secteur dans notre pays. L’entreprise valorise et recycle autour de 450.000 tonnes par an. Les sites  et activités de démantèlement et de déconstruction des matériels en fin de vie (aérien, maritime, ferroviaire) ne sont pas concernées par cette cession. Abderaman El Aoufir, directeur général délégué du groupe Derichebourg déclare :  » Cette acquisition s’inscrit dans une stratégie industrielle de long terme. Elle permet au groupe Derichebourg de développer son maillage territorial au niveau national et d’assurer l’approvisionnement de ses unités de recyclage par des volumes en provenance de ces sites récemment acquis.  »

Sous-marins nucléaires: on recycle!

3 novembre 2016

Sur les six sous-marins français de première génération entrés en service entre 1967 et 1985, cinq seront déconstruits sur un site spécialement aménagé au cœur du chantier de DCNS à Cherbourg.

Classée au titre de la protection de l’environnement (ICPE), la forme 5 du site DCNS de Cherbourg dans laquelle seront déconstruites les coques des cinq SNLE sera, dans un premier temps, remise à niveau. .

Classée au titre de la protection de l’environnement (ICPE), la forme 5 du site DCNS de Cherbourg dans laquelle seront déconstruites les coques des cinq SNLE sera, dans un premier temps, remise à niveau. .

Les premiers sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) développés par la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vont être démantelés. La Direction générale de l’armement (DGA) a attribué ce marché de 100 millions d’euros à DCNS, le constructeur des SNLE. Sur les six bateaux de première génération entrés en service entre 1967 et 1985, cinq seront déconstruits sur un site aménagé au cœur du chantier de DCNS à Cherbourg. Le Redoutable, le tout premier SNLE porteur de la dissuasion nucléaire, a été transformé en musée à la Cité de la mer, à Cherbourg. Les cinq autres bateaux – Le Terrible, Le Foudroyant, L’Indomptable, Le Tonnant et L’Inflexible – seront démantelés par Veolia et désamiantés par Vinci, sous la maîtrise d’œuvre de DCNS.

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Redoutable à la Cité de la Mer de Cherbourg

Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Redoutable à la Cité de la Mer de Cherbourg

Ces premiers SNLE ont été retirés du service actif entre 1991 et 2008. Leurs chaufferies nucléaires ont été placées en piscine de décontamination. Depuis, les sous-marins étaient parqués dans des bassins à Cherbourg. DCNS a entrepris les travaux d’aménagement du site, qui dureront vingt mois. Le démantèlement des SNLE durera jusqu’en 2027, à raison d’un bateau tous les deux ans. Les coques seront découpées, leurs ferrailles revendues et valorisés et les déchets traités. Ce contrat occupera 50 personnes chez DCNS et ses sous-traitants.

En pilotant le démantèlement des SNLE, le leader européen du naval militaire démontre «sa maîtrise de la totalité du cycle de vie des sous-marins, de la conception à la réalisation en passant par la maintenance et la déconstruction». C’est une bonne nouvelle pour le chantier de Cherbourg d’où sont sortis les quatre SNLE de deuxième génération – de type Le Triomphant – en service dans la Marine. À horizon 2020, DCNS espère engager la construction du premier SNLE de troisième génération en vue d’une mise en service dix ans plus tard.

Derichebourg avale Bartin

21 juillet 2016

À travers la signature d’un contrat de cession d’actions, en date du 19 juillet, Derichebourg annonce qu’il va acquérir Bartin Recycling, filiale du groupe Veolia, spécialisée dans la collecte et le recyclage des métaux ferreux et non ferreux.logo-bartin

Derichebourg financera cette acquisition à partir de lignes de crédit existantes. L’opération sera effective après l’obtention de l’autorisation au titre du contrôle des concentrations. Le groupe Bartin Recycling exploite en France 23 sites spécialisés dans le recyclage des ferrailles, non ferreux et déchets. Acteur majeur de ce secteur industriel, l’entreprise valorise et recycle 850 000 tonnes par an. Les activités de démantèlement et de déconstruction des matériels en fin de vie (aérien, maritime, ferroviaire, installations industrielles) de Veolia ne sont pas concernées par cette cession.  »Cette acquisition permet au groupe Derichebourg de développer son maillage territorial au niveau national et d’assurer l’approvisionnement de ses unités de recyclage par des volumes en provenance de ces sites récemment acquis », explique Abderaman El Aoufir, directeur général délégué du groupe Derichebourg. Dans une économie industrielle lourde, génératrice de chutes et déchets métalliques en berne, ce regroupement assure en effet à Derichebourg une augmentation significative de sa « production » et donc de son chiffre d’affaire.

Résultats en hausse pour Suez Environnement

24 février 2016

Suez Environnement  a publié ce matin  des résultats en hausse au titre de 2015, marqués par la bonne performance de sa division Eau en Europe et ses réductions de coûts, mais s’est montré prudent sur ses perspectives pour 2016.

Jean-Louis Chaussade

Jean-Louis Chaussade

Le numéro deux mondial de la gestion de l’eau et des déchets, derrière Veolia, a fait savoir dans un communiqué qu’il tablait pour cette année sur une croissance organique de son chiffre d’affaires supérieure ou égale à 2%, après +2,7% en 2015, ainsi que sur une croissance organique de son Ebit supérieure à celle de ventes, après +4,5% l’an passé. Suez vise également un cash-flow libre d’environ 1 milliard d’euros (contre 1.047 millions en 2015) et un dividende supérieur ou égal à celui de 0,65 euro par action (stable) proposé pour 2015.

« Globalement je reste optimiste. La seule chose qui nous fait être prudents, c’est le ralentissement de la croissance mondiale dans un certain nombre de pays, qui (aura) certainement un impact sur notre capacité à croître plus vite », a déclaré son directeur général Jean-Louis Chaussade, lors d’une conférence téléphonique. « La première chose qui m’inquiète, c’est évidemment la faible croissance en Europe (…) Si la croissance industrielle ou le PIB sont faibles, nos croissances sont par nature faible », a-t-il ajouté.

Suez a enregistré au titre de 2015 un résultat net part du groupe de 408 millions (-2,2%), un Ebit (1)  de 1.381 millions (+10,1%), un Ebitda (2) de 2.751 millions (+4,1%) et un chiffre d’affaires de 15.135 millions (+5,7%). Le groupe a en outre annoncé qu’il proposerait à l’assemblée générale de ses actionnaires le 28 avril de renouveler les mandats d’administrateur de Gérard Mestrallet, président du conseil d’administration et PDG d’Engie, et de Jean-Louis Chaussade.

(Source Reuters)

(1) Ebit: Le bénéfice avant intérêts et impôts ou résultat avant intérêts et impôts est un élément clé de la comptabilité des sociétés. Il s’agit du résultat duquel sont déduits les intérêts des débiteurs et les impôts.

(2) Ebitda: L’expression de langue anglaise Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization,  désigne les revenus avant intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations.

Antoine Frérot devrait rester PDG de Véolia

27 février 2014

Surprise lors du conseil d’administration du groupe, menacé  d’être évincé de son poste de PDG de Veolia, au profit de David Azéma, le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat, Antoine Frérot devrait finalement voir son mandat renouvelé pour quatre ans.

Antoine Frérot, PDG de Véolia

Réuni mercredi 26 février pour approuver les comptes 2013 du groupe, le conseil d’administration de Veolia a adopté une résolution qui porte jusqu’à 2018 le mandat d’administrateur de M. Frérot, qui arrivait à échéance cette année. « Sous réserve du vote de l’assemblée générale, le conseil d’administration désignera Antoine Frérot comme président-directeur-général de Veolia environnement pour un nouveau mandat de quatre ans », indique le groupe dans son communiqué. Ce nouveau mandat doit encore être approuvé par les actionnaires de Veolia, lors de l’assemblée générale de l’entreprise, prévue le 24 avril. Sous l’impulsion de la famille Dassault, les jours de M. Frérot semblaient pourtant comptés. Dassault, qui détient 6,3 % du capital de Veolia, voulait en effet le remplacer par M. Azéma et tentait depuis plusieurs semaines de rallier à leur position une majorité des dix-sept administrateurs du groupe.

Veolia signe avec le chilien Codelco

13 septembre 2013

Veolia Eau et Vapor Procesos (entreprise chilienne de solutions spécialisées dans la récupération du cuivre) ont signé un contrat avec le premier producteur mondial de cuivre, Codelco, pour récupérer le cuivre contenu dans les bassins de décantation de la mine d’El Teniente, située à 120 km au sud de Santiago du Chili. « Compte tenu des besoins liés aux nombreux bassins de décantation et aux contraintes environnementales de plus en plus fortes, il existe d’importantes perspectives de croissance dans le secteur minier chilien », précise le Groupe. Veolia Eau et Vapor Procesos ont co-créé une entreprise dénommée Veolia W Procesos (VWP) pour proposer leurs services de récupération de métaux à l’industrie minière chilienne. Dans le cadre de ce contrat initial d’une durée de 5 ans, VWP assurera dès cette année la conception, la construction et la mise en service d’une usine de traitement des effluents miniers sur le site d’El Teniente, plus grande mine de cuivre souterraine du monde. Exploitée depuis 1905, elle produit environ 400 000 tonnes de cuivre par an.

Les industriels du recyclage réunis à Lille les 20 et 21 mars 2013

18 mars 2013

Organisé par Federec, Fédération des Entreprises du Recyclage, le Forum Nouvelles Matières Premières accueillera pour sa 4è édition les industriels du recyclage et de la valorisation autour d’un salon et d’un cycle de conférences à Lille Grand Palais les 20 et 21 mars prochain.
Après l’usage intensif des matières premières vierges, les entreprises s’orientent de plus en plus vers l’utilisation de nouvelles matières premières (ferrailles, fibres cellulosiques recyclées, calcin…). Derrière ce changement, une petite révolution! Transformer les déchets en matières premières recyclées permet d’épargner les ressources naturelles, de réaliser des économies d’énergie et de réduire les gazs à effet de serre. Cela représente aussi une réelle opportunité sur le plan économique. D’ores et déjà, la part de matières premières recyclées dans la sidérurgie mondiale a respectivement dépassé les 45% et 60% dans l’industrie papetière.
Avec un chiffre d’affaires de 13,21 milliards en 2011, 2 150 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire et 44,3 millions de tonnes de matières premières recyclées, cette filière au coeur des enjeux de développement soutenable participe largement au projet de croissance de l’industrie française et européenne. Elle est créatrice de matières répondant à des critères de qualité tout en économisant les gisements naturels de matière première. Fort de ses 66 entreprises participantes dont Veolia, Sita, Coved, Derichebourg, Team² (pôle de compétitivité) et des entreprises régionales comme Baudelet Environnement, Galloo, D.Metal, le Forum Nouvelles Matières Premières est une occasion de découvrir ou redécouvrir une industrie innovante qui poursuit ses efforts en matière de recherche et de développement et offre de réelles capacités de création d’emplois non-délocalisables. La multitude d’entreprises, de la TPE à la multinationale, répartie sur l’ensemble du territoire qui constitue cette filière d’exception française emploie en effet plus de 33 000 personnes. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des chefs d’entreprise engagés et visionnaires. Les marchés des Nouvelles Matières Premières seront bien-sûr au coeur des débats et des conférences qui seront programmés pendant le Forum notamment autour du thème « Comment les matières premières recyclées, ressources stratégiques, participent-elles au projet de croissance de l’industrie française et européenne ? ».

http://www.nouvellesmatierespremieres.com/index.html

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