Archive for the tag 'Vallourec'

L’acièrie d’Ascoval Saint-Saulve reprise par British Stell

2 mai 2019

La chambre commerciale  « arrête le plan de cession d’ Ascoval à la société Olympus Steel Ltd », maison-mère de British Steel, a indiqué le greffe du TGI de Strasbourg. La prise d’effet de cette cession a été fixée au « 15 mai 2019 à minuit » . Créée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, cette aciérie fabriquant des aciers spéciaux attendait un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, auquel le sidérurgiste Vallourec avait cédé 60 % de l’usine, tout en conservant 40 % des engagements de commandes. Enfin le terme d’un long combat pour les 279  salariés de l’entreprise.

« Clap de fin » pour l’aciérie Ascomètal – Vallourec Saint-Saulve ?

23 octobre 2018

Coup dur pour les 281 salariés de l’aciérie Ascoval, à Saint-Saulve, dans le Nord. Le groupe Vallourec, qui détient 40 % de l’usine placée en redressement judiciaire en janvier, a rejeté, lundi 22 octobre, la demande de soutien financier de la société Altifort, candidate à la reprise d’Ascoval.images

Alors que le tribunal de grande instance de Strasbourg doit statuer mercredi sur l’avenir de l’aciérie, Vallourec affirme dans un communiqué que le soutien demandé par Altifort, qu’il chiffre à 51 millions d’euros, serait « contraire à la préservation des intérêts du groupe ». Selon eux, « les demandes d’Altifort contraindraient Vallourec à acheter à cette novelle société son acier à des prix de plus de 30 % supérieurs à ses autres sources d’approvisionnement, mettant en péril (ses) activités françaises et européennes ».
« Au surplus, l’examen du plan de reprise montre que les besoins de financement du projet ont été largement sous-évalués et ne sont financés que pour une part minime par Altifort. Le reste du financement nécessaire, qui dépasse largement les sommes demandées à Vallourec, devait venir d’hypothétiques prêteurs et investisseurs. »ascometal
Dans l’hypothèse d’une fermeture de l’aciérie, Vallourec a fait savoir qu’il se mobiliserait pour favoriser le reclassement des salariés, « à hauteur des besoins et possibilités de ses activités installées en Hauts-de-France, en lien avec les autorités compétentes ». En juillet dernier, trois candidats se sont manifestés auprès des magistrats strasbourgeois pour reprendre l’usine, mais seul Altifort, société franco-belge déjà présente en France, a finalement déposé un dossier ferme. Créé en 2013, ce groupe industriel a repris neuf sites, notamment à Vallourec et ArcelorMittal. Altifort propose au tribunal d’investir quelque 140 millions d’euros, financés grâce à des fonds propres, des prêts bancaires, des fonds d’investissement ainsi que diverses aides publiques. En échange, la société propose de maintenir 281 emplois et d’en créer 133 supplémentaires.   Altifort souhaite toutefois que Vallourec, dont l’Etat est actionnaire, gère le passif social de l’entreprise (6 millions d’euros) et la remise en état des bâtiments qui accueilleront le futur train à fil (12 millions d’euros). Enfin, il faut que Vallourec continue de s’approvisionner en acier pendant dix-huit mois aux mêmes prix et dans les mêmes volumes pour permettre la transition. Ce qui revient à 51 millions d’euros, selon le groupe. « Ça représente au maximum 35 millions d’euros », assurait pourtant le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. La semaine dernière, l’ancien ministre du travail, qui a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée vendredi, a mis la pression sur le gouvernement au cours d’une conférence de presse. « Au bout d’un moment, on en a marre d’être pris pour des cons, on sait exactement ce qu’ils sont en train de préparer, mais on ne se laissera pas faire ! (…) Si l’Etat prenait sa part, (l’entreprise) continuerait », a-t-il lancé. La fermeture définitive de cette aciérie marquerait la fin de la production d’acier « filière électrique » français dans la région Hauts- de- France.

 

(AFP)

Retour à la case faillite pour Ascometal

21 novembre 2017

Ascometal, le  groupe français de sidérurgie, dépose son bilan. 1 550 salariés sur trois sites en France sont concernés.
Depuis trois ans, on connaissait les difficultés financières d’Ascometal. Malgré tout, l’annonce du dépôt de bilan du groupe ce lundi 20 novembre laisse les employés avec le sentiment d’un immense gâchis. Dans toute la France, 1 550 emplois sont menacés à Hagondange, Leffrinckoucke et à Fos-sur-Mer . Les responsables syndicaux en appellent directement à l’État. C’est le dernier groupe français dans le monde de la sidérurgie qui  s’effondre! L’entreprise cherche un repreneur depuis plusieurs mois, sans succès. Dans le Nord, Ascoval exploitant l’aciérie de Saint-Saulve  détenue à 60 % depuis 2016 par Ascometal aux côtés de Vallourec, ne serai pas concernée par la procédure.

Franck Supplisson quitte Ascométal

4 octobre 2016

Deux ans et demi après avoir repris Ascométal à la barre du tribunal de commerce, Franck Supplisson quitte la direction du spécialiste français des aciers spéciaux.fd

Il est remplacé par Alex Nick, directeur d’ArcelorMittal Luxembourg, comme le révéle « Le Républicain Lorrain ». En juin 2014, lorsqu’il reprend Ascometal, Franck Supplisson s’engage à conserver 1.820 salariés sur les 1.900 de l’entreprise, et à ne fermer aucune des six usines françaises. En 2015, Ascometal réalise un résultat de 66 millions d’euros pour un CA de 829 millions. « Nous serons à l’équilibre pour 2016!» indique Franck Supplisson. Après avoir annoncé en juillet le rachat de l’aciérie de Saint-Saulve (59) à Vallourec, le groupe a présenté à ses syndicats fin août une vaste réorganisation de ses sites, qui prévoit notamment l’arrêt de l’aciérie de Dunkerque-Leffrinckouke (59), employant 179 salariés.

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Asco-Industries en lutte pour la reprise de Vallourec Saint-Saulve (Nord)

21 juin 2016

Ascométal, maintenant « Asco-Industries » depuis sa reprise, le 27 mai 2014, par l’industriel français Franck Supplisson, fonctionne à 40 % de sa capacité.  Les 478 salariés du site de Leffrinckoucke doivent donc chômer une semaine par mois.  La crise mondiale  de l’acier combinée à celle du pétrole provoquent un affaiblissement considérable des carnets de commande.vallourec_thierry_truck« Nous n’avons quasiment plus de livraisons sur ce marché (du pétrole) » dit-on du côté de l’aciériste nordiste! De plus, le dumping exercé par la Chine, qui écoule son excédent d’acier en Europe, provoque une baisse généralisée  des prix  de l’acier.

Dans ce contexte, Asco-Industries mise sur une nouvelle activité – la production de poudre d’acier –, et le rachat de l’aciérie de Vallourec-Saint-Saulve, qui cherche un repreneur depuis avril 2015. « Notre aciérie est vieillissante, alors que celle de Vallourec a obtenu un investissement de 110 millions ». Du côté de chez  Vallourec-Saint-Saulve une décision  devrait  tomber en juillet.  Mais Asco-Industrie devra compter sur deux autres repreneurs pour contrarier ses ambitions. En visite dans le Valenciennois début juin, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron expliquait que plusieurs repreneurs étaient en lice. Et pas qu’Ascométal, qui tient pourtant la corde depuis plus d’un an. Une information confirmée aux organisations syndicales depuis par Denis Husson, directeur des Affaires sociales de Vallourec, et le directeur de l’aciérie de Saint-Saulve.1054431916_B975941335Z.1_20150630070004_000_G764P7OCA.3-0

Après Asco-Industrie, un second partenaire potentiel est entré sur la « plate-forme » de consultation des principaux documents d’information sur une société à vendre. Asco n’est donc plus le seul partenaire potentiel en lice . Vallourec espère même entrer en négociations exclusives avec l’un des deux partenaires avant fin juillet, avec, selon l’intersyndicale de l’aciérie, « une offre engageante ». Comme le ministre, Vallourec souhaite le partenaire qui « assurera la meilleure pérennité de l’aciérie ». À suivre…

(Reuters)

Vallourec s’enfonce dans la crise

2 février 2016

Le scénario sombre semble se préciser pour Vallourec . Lundi 1er février 2016, la direction du fabricant de tubes en acier sans soudure a précisé les contours de son nouveau plan de restructuration. Elle a  annoncé une « réduction des capacités européennes de 50%, en centrant les activités sur les produits et solutions à haute valeur ajoutée ».000165569_5
Concrètement, pour le groupe industriel, cela passerait par la suppression de 1 500 postes en Europe, et la fermeture de deux laminoirs en France, à Saint-Saulve (Nord) et Deville-lès-Rouen (Seine-Maritime).En avril 2015, les salariés de Vallourec  avaient découvert un premier plan social, plan doublé de l’annonce de la vente de l’aciérie de St Saulve (59). Depuis l’automne, les syndicats étaient inquiets. Le plan social ne prévoyant pas de licenciements secs avait été remis en chantier devant l’ampleur de la crise pétrolière, et la chute des cours du brut limitant les nouveaux chantiers d’extraction de par le monde.

Lié: Lundi 1er/02  à New York,  Les cours du pétrole ont ouvert en baisse, les investisseurs perdant espoir d’un rééquilibrage du marché après un mauvais indicateur chinois et de nouveaux doutes sur la possibilité d’un accord international sur une réduction de production.