Archive for the tag 'Ascoval'

Ascoval histoire sans fin

19 juillet 2019

Nouvel épisode ce vendredi à Strasbourg dans le dossier Ascoval (aciéries de Saint-Saulve). La tribunal va, à nouveau, examiner le plan de reprise de l’aciérie alors que le groupe British Steel est lui-même dans la tourmente au Royaume-Uni. Les salariés, «fatigués», demeurent toujours dans le flou.
D’autre part, Le groupe Altifort, premier repreneur d’Ascoval avant de se retirer par manque des capitaux annoncés, a été placé en redressement judiciaire le 9 juillet. 1500 emplois sont donc menacés. Le scénario sans fin tourne donc à la catastrophe industrielle, financière, sociale et aussi politique.

Histoire sans fin pour Ascoval Saint-Saulve

19 juin 2019

Nouvel épisode pour l’aciérie Ascoval Saint-Saulve: ce lundi, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a convoqué Ascoval et son repreneur pour le vendredi 21 juin. Les magistrats s’interrogent sur la situation du groupe Britsh Steel. « La société Olympus Steel Limited a été convoquée pour être entendue sur la situation du groupe Britsh Steel et les modalités qu’ils envisagent pour exécuter le plan de cession » d’Ascoval. A suivre …

L’acièrie d’Ascoval Saint-Saulve reprise par British Stell

2 mai 2019

La chambre commerciale  « arrête le plan de cession d’ Ascoval à la société Olympus Steel Ltd », maison-mère de British Steel, a indiqué le greffe du TGI de Strasbourg. La prise d’effet de cette cession a été fixée au « 15 mai 2019 à minuit » . Créée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, cette aciérie fabriquant des aciers spéciaux attendait un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, auquel le sidérurgiste Vallourec avait cédé 60 % de l’usine, tout en conservant 40 % des engagements de commandes. Enfin le terme d’un long combat pour les 279  salariés de l’entreprise.

FRN N° 108 Décembre 2018

Dernier sursis pour Ascoval

7 novembre 2018

C’est  donc un nouveau délai qui a été octroyé à Ascoval et à l’unique dossier de reprise déposé par Altifort. Le tribunal de Strasbourg se réunira à nouveau le 12 décembre. Une décision prévisible après la réunion de la semaine dernière à Bercy et les déclarations du ministre de l’Économie jugeant le dossier de reprise de l’aciérie de Saint-Saulve « solide et crédible  ». Le tribunal de grande instance de Strasbourg a choisi ce mercredi matin d’ajourner une nouvelle fois sa décision dans le dossier Ascoval. Il statuera sur le sort du site le 12 décembre. «  Cette fois, ce sera la dernière chance, il n’y aura pas d’autre report, prédit Bruno Kopczynski, porte-parole de l’intersyndicale, à la sortie de l’audience. C’est la der des der. »

Vallourec Saint-Saulve, la fin d’un mythe

7 mars 2018

 

Les salariés de la tuberie Vallourec de Saint-Saulve, qui étaient en grève depuis jeudi dernier et bloquaient l’accès à l’usine mardi matin, ont voté la reprise du travail après des négociations menées avec la direction.  vallourec-star-to-lay-off-up-to-80-workers-at-youngstown-steel-mill_8488

Hier matin, les salariés de la tuberie bloquaient l’accès de leur usine, ainsi que celle de l’aciérie Ascoval. Ce blocage n’aura duré qu’une journée. Une forte mobilisation musclée avant que ne débute les négociations du plan social. Toutefois, en fin de journée, ils ont voté à la quasi-unanimité la reprise du travail, pour ce matin mercredi. « Les négociations avec la direction ont abouti; les salariés ne perdront pas d’argent pour les derniers jours de grève« , explique Claude Triboulet, délégué CFDT. La direction avait en effet proposé aux salariés de faire passer leurs jours de grève pour des RTT.  « C’était important pour les salariés de ne pas perdre d’argent. Nous, les représentants syndicaux, on aura besoin d’eux pendant les négociations du PSE« , a poursuivi Claude Triboulet.  La mobilisation autour de la tuberie fait suite à l’annonce de la direction de supprimer des lignes de production à Saint-Saulve, entraînant la suppression de 164 postes. Cette situation s’ajoute à la confusion autour de l’acièrie voisine Ascoval en péril depuis la mise en redressement d’Ascométal. Véritable « star » dans les années 1980-1990, ce site de Vallourec à Saint-Saulve, leader et innovant, était cité en exemple et visité par les sidérurgistes du monde entier. Il a perdu peu à peu de sa superbe pour être aujourd’hui  au seuil de sa fermeture définitive à plus où moins cour terme. La fin d’un mythe!

4 candidats pour la reprise d’Ascométal

9 janvier 2018

Les  salariés d’Ascométal et  d’Ascoval, à Saint-Saulve, dans le Valenciennois, ne devraient pas tarder à être fixés sur leur sort. Une audience intermédiaire a lieu ce mercredi, au tribunal de grande instance de Strasbourg, celui-là même qui a placé Ascométal en redressement judiciaire le 21 novembre avant une nouvelle audience décisive cette fois le 24 janvier.ascometal

Deux candidats sur les quatre qui se sont manifestés semblent tenir la corde : le groupe anglo-indien Liberty propose une offre globale et qui s’assurerait notamment de la charge à l’aciérie de Saint-Saulve et les Suisses de Schmolz + Bickenbach qui ne veulent pas de Fos-sur-Mer et d’Ascoval. Les Espagnols de Sidenor et les Italiens de Beltrame ne proposeraient eux que des reprises partielles.

 

Retour à la case faillite pour Ascometal

21 novembre 2017

Ascometal, le  groupe français de sidérurgie, dépose son bilan. 1 550 salariés sur trois sites en France sont concernés.
Depuis trois ans, on connaissait les difficultés financières d’Ascometal. Malgré tout, l’annonce du dépôt de bilan du groupe ce lundi 20 novembre laisse les employés avec le sentiment d’un immense gâchis. Dans toute la France, 1 550 emplois sont menacés à Hagondange, Leffrinckoucke et à Fos-sur-Mer . Les responsables syndicaux en appellent directement à l’État. C’est le dernier groupe français dans le monde de la sidérurgie qui  s’effondre! L’entreprise cherche un repreneur depuis plusieurs mois, sans succès. Dans le Nord, Ascoval exploitant l’aciérie de Saint-Saulve  détenue à 60 % depuis 2016 par Ascometal aux côtés de Vallourec, ne serai pas concernée par la procédure.

L’aciérie des Dunes à Leffrinckouke fermera ses portes le 30 septembre

19 septembre 2017

C’est encore une page de la sidérurgie du Nord qui va se tourner: l’aciérie électrique de l’usine des Dunes à Leffrinckoucke fermera ses portes le 30 septembre prochain provoquant 148 départs dans le cadre d’un plan social, sur un effectif de 478 personnes. steel-2

L’inquiétude grandit quant à l’avenir même du site.   » Une usine, on sait que ce n’est pas «à vie», mais tout de même, il ne faut pas nous raconter des bobards ! « , lançait Bernard Weisbecker, maire de la commune, vendredi, à l’occasion de la visite du candidat Patrick Kanner aux prochaines sénatoriales. »J’aimerais qu’on nous dise la vérité », tonne-t-il. Les craintes sont aussi alimentées par des annonces récentes sur ce qui devait être des « mesures compensatoires » accompagnant la fermeture de l’aciérie : une unité d’hydrogène «  qui ne se fera finalement pas, du moins pas à Leffrinckoucke, en raison de l’environnement naturel protégé, alentour  », assure une source proche du dossier ; un projet d’acier en poudre pour le marché automobile, lui aussi abandonné ; une nouvelle cage de laminoir (l’actuelle date de 1926), mais pour laquelle l’investissement est lié au déblocage des 14 millions d’euros d’aide de la Région mais pour l’usine de Saint-Saulve …(anciennement Vallourec) , vouée à alimenter, à terme, le laminoir de Leffrinckoucke. C’est dans cette confusion que l’une des dernières aciéries du Nord s’arrêtera de produire dans quelques jours! Il ne restera alors que deux fours électriques en activité dans le Nord,: celui de Saint-Saulve (Ascoval) et celui de Trith-Saint- Léger (LME-groupe Beltrame)

Ascometal et Vallourec ont signé un accord en 2016. Fruit de cette union, l’entreprise Ascoval, détenue à 60% par Asco Industries et à 40% par Vallourec. Ils exploitent ensemble l’acièrie de St Saulve. (Vallourec pour ses besoins en aciers spéciaux et Asco Industries pour alimenter les capacités de laminage de ses usines.)