Archive for the tag 'aciérie Ascoval'

L’avenir s’éclaircit pour Ascoval Saint-Saulve

30 novembre 2019

L’aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord, a reçu une commande de l’usine British Steel d’Hayange, en Moselle. Une livraison pour SNCF Réseau qui éclaircit (UN PEU) l’avenir du site, six mois après la reprise par Olympus, a-t-on appris de source proche de l’entreprise. Cette commande, effective à partir de septembre 2020 et qui était attendue, porte sur la fourniture de 140.000 tonnes par an, pendant 4 ans, de blooms, des barres d’acier de section carrée, qui serviront à la fabrication de rails pour SNCF Réseau.

Nouvelle crainte sur Ascoval

15 mai 2019

Incroyable… 💥 Le groupe britannique 🇬🇧 de sidérurgie British Steel, désigné repreneur de l’aciérie Ascoval 🇫🇷 à Saint-Saulve, près de Valenciennes (Nord), annonce mener des discussions afin d’obtenir un soutien financier pour affronter des difficultés qu’il met sur le compte du Brexit.Le gouvernement britannique a lancé des préparatifs en vue d’une possible faillite du groupe de sidérurgie British Steel qui cherche à lever des fonds au plus vite, révèle mardi la chaîne d’information Sky News.

Ascoval interminable feuilleton

27 mars 2019

Une nouvelle fois, le tribunal de grande instance de Strasbourg a décidé ce matin d’un nouveau délai dans le dossier Ascoval Saint-Saulve. Il faudra attendre le 24 avril, pour étudier (et décider?) les nouvelles offres déposées. « L’audience a duré dix minutes, relate Bruno Kopzcynski, porte-parole de l’intersyndicale, à la sortie du tribunal.» Le journal « Le Monde » indique que plusieurs entreprises ont montré leur intérêt pour la reprise d’Ascoval : trois offres formelles (British Steel, Calvi Networks et Franck Supplisson, ancien patron d’Ascometal) et deux marques d’intérêt dont celle présentée par le chef d’entreprise valenciennois Pascal Cochez.

« Clap de fin » pour l’aciérie Ascomètal – Vallourec Saint-Saulve ?

23 octobre 2018

Coup dur pour les 281 salariés de l’aciérie Ascoval, à Saint-Saulve, dans le Nord. Le groupe Vallourec, qui détient 40 % de l’usine placée en redressement judiciaire en janvier, a rejeté, lundi 22 octobre, la demande de soutien financier de la société Altifort, candidate à la reprise d’Ascoval.images

Alors que le tribunal de grande instance de Strasbourg doit statuer mercredi sur l’avenir de l’aciérie, Vallourec affirme dans un communiqué que le soutien demandé par Altifort, qu’il chiffre à 51 millions d’euros, serait « contraire à la préservation des intérêts du groupe ». Selon eux, « les demandes d’Altifort contraindraient Vallourec à acheter à cette novelle société son acier à des prix de plus de 30 % supérieurs à ses autres sources d’approvisionnement, mettant en péril (ses) activités françaises et européennes ».
« Au surplus, l’examen du plan de reprise montre que les besoins de financement du projet ont été largement sous-évalués et ne sont financés que pour une part minime par Altifort. Le reste du financement nécessaire, qui dépasse largement les sommes demandées à Vallourec, devait venir d’hypothétiques prêteurs et investisseurs. »ascometal
Dans l’hypothèse d’une fermeture de l’aciérie, Vallourec a fait savoir qu’il se mobiliserait pour favoriser le reclassement des salariés, « à hauteur des besoins et possibilités de ses activités installées en Hauts-de-France, en lien avec les autorités compétentes ». En juillet dernier, trois candidats se sont manifestés auprès des magistrats strasbourgeois pour reprendre l’usine, mais seul Altifort, société franco-belge déjà présente en France, a finalement déposé un dossier ferme. Créé en 2013, ce groupe industriel a repris neuf sites, notamment à Vallourec et ArcelorMittal. Altifort propose au tribunal d’investir quelque 140 millions d’euros, financés grâce à des fonds propres, des prêts bancaires, des fonds d’investissement ainsi que diverses aides publiques. En échange, la société propose de maintenir 281 emplois et d’en créer 133 supplémentaires.   Altifort souhaite toutefois que Vallourec, dont l’Etat est actionnaire, gère le passif social de l’entreprise (6 millions d’euros) et la remise en état des bâtiments qui accueilleront le futur train à fil (12 millions d’euros). Enfin, il faut que Vallourec continue de s’approvisionner en acier pendant dix-huit mois aux mêmes prix et dans les mêmes volumes pour permettre la transition. Ce qui revient à 51 millions d’euros, selon le groupe. « Ça représente au maximum 35 millions d’euros », assurait pourtant le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. La semaine dernière, l’ancien ministre du travail, qui a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée vendredi, a mis la pression sur le gouvernement au cours d’une conférence de presse. « Au bout d’un moment, on en a marre d’être pris pour des cons, on sait exactement ce qu’ils sont en train de préparer, mais on ne se laissera pas faire ! (…) Si l’Etat prenait sa part, (l’entreprise) continuerait », a-t-il lancé. La fermeture définitive de cette aciérie marquerait la fin de la production d’acier « filière électrique » français dans la région Hauts- de- France.

 

(AFP)