admin 27 décembre 2019
À Chassieu, le groupe Paprec, spécialiste du traitement des déchets, triera chaque année entre 50 000 et 70 000 tonnes de déchets issus de la collecte sélective opérée dans l’agglomération lyonnaise, mais aussi dans d’autres villes de la région. Plus de 11000 mètres carrés de terrain, 8000 mètres carrés couverts et quelques 60 000 tonnes de déchets triés en cinq jours.
Les chiffres sont à la mesure du défi environnemental relevé par la toute nouvelle usine du groupe Paprec à Chassieu. Ce site en service depuis fin août, a nécessité 25 millions d’euros d’investissement. Il est l’un des quatre plus importants sites de retraitement de Paprec Group en France. Mais au-delà des chiffres, ce sont les technologies des équipements qui devraient en faire un site de référence en matière de tri. « Nous sommes sur l’une des usines les plus modernes de France », affirme Stéphane Leterrier, directeur général adjoint de Paprec Group.
Baptisée Trivalo 69, l’usine de Chassieu est équipée de trieurs optiques capables de séparer les déchets, grâce à une reconnaissance infrarouge. Par ailleurs, un robot permet d’aller chercher les dernières matières valorisables. « Aujourd’hui 95 à 97% des opérations de tri sont réalisées mécaniquement, ce qui ne signifie pas que nous pouvons nous passer des compétences des hommes, spécialement pour réaliser les opérations de contrôle qualité et affiner le tri », explique le directeur général adjoint de Paprec Group. Ce process opéré à travers des machines et des tapis de tri, permet de valoriser la quasi-totalité des déchets issus de la collecte sélective, afin de les remettre dans les circuits de production. « Les matières issues du recyclage sont les nouvelles matières premières du XXième siècle », estime Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec Group. Et même si la réduction de la production de déchets reste l’objectif ultime des défenseurs de l’environnement, la matière première recyclée semble une source inépuisable. A Chassieu, l’usine Paprec est ainsi déjà pratiquement saturée. « Nous avons installé cette usine d’abord pour traiter les déchets issus de la collecte de l’agglomération de Lyon, car nous avons gagné l’appel d’offres de la métropole. Nous traiterons aussi sur ce site des déchets en provenance de collectivités de l’Ain, du Rhône, de l’Isère et de la Loire », indique Stéphane Leterrier. Ainsi, chaque année, plus de 40 000 tonnes de déchets issus de la métropole de Lyon seront traités à Chassieu. En ajoutant ceux des collectivités voisines, le site retraitera environ 53 000 tonnes de déchets dès les prochains mois. Et en 2020, il assurera le tri de déchets venus du bassin de Clermont-Ferrand, le temps que l’usine locale soit modernisée. Au final, l’an prochain 70 000 tonnes de déchets devraient transiter par Chassieu pour être triés avant d’être remis dans les circuits de production. La capacité de tri du site sera alors à son apogée.
Tags: Groupe PAPREC
admin 18 décembre 2019
Le marché du cuivre, considéré comme le baromètre de l’économie mondiale, s’est ressaisi en début de semaine. Une des principales raisons : l’espoir d’un accord commercial entre la Chine et les États-Unis avant la fin de cette année.
Les cours du cuivre ont rebondi lundi à plus de 6 000 dollars la tonne, ils enregistrent une hausse de plus de 5 % sur les quatre dernières sessions de cotation. L’optimisme règne depuis quelques jours sur l’issue des négociations commerciales entre Pékin et Washington. Or les indices positifs s’accumulent. Vendredi 13, la Chine a annoncé qu’elle supprimait les taxes sur 1 million de tonnes de soja et de porc américains, cinq vraquiers seraient en route depuis les États-Unis. Un geste de bonne volonté confirmé par la déclaration de Pékin, lundi : les autorités chinoises « espèrent un accord aussi vite que possible » alors que « les discussions sont, précisent-t-elles, intenses ». Si un accord était trouvé, cela sonnerait la reprise du commerce mondial, gelé par le conflit sino-américain. Le cuivre étant le métal le plus sensible à la conjoncture économique, cela s’exprime dans la hausse des cours. Les importations chinoises de cuivre sont aussi très dynamiques. C’est la surprise qu’ont réservé les dernières statistiques douanières. Au mois de novembre, la Chine a importé du cuivre brut comme jamais depuis plus d’un an : 483 000 tonnes. Quant au concentré de cuivre, plus de 2 millions de tonnes ont rejoint les ports chinois, 27 % de plus que l’an dernier, un record absolu. Il faut dire que la Chine a interdit certains déchets de cuivre depuis le début de l’année, elle a donc besoin de plus de métal rouge sous d’autres formes. Autre surprise, l’amélioration de l’activité manufacturière en Chine est le signe que l’économie chinoise commence à bénéficier du stimulus fiscal et monétaire de Pékin. Tout cela profite aux cours du cuivre. La Chine, on le rappelle, consomme la moitié des disponibilités de ce métal.
Tags: Chine, cuicre, USA
admin 17 décembre 2019
Le 4 décembre dernier, Sylviane Troadec, directrice déléguée de Paprec Group, a été élue présidente de la commission sociale de la Fédération des entreprises du recyclage, Federec.
Sylviane Troadec succède à Pascal Secula à la tête de la commission sociale de la Fédération des entreprises du recyclage (Federec). « C’est à la directrice déléguée de Paprec Group que revient désormais la mission de poursuivre le dialogue de confiance [établi par Pascal Secula], créateur de normes conventionnelles adaptées aux spécificités et enjeux de la profession », explique Federec dans un communiqué. Sylviane Troadec a rejoint Paprec Group en 2001 pour créer les fonctions RH, Qualité, Environnement et Sécurité. Par ailleurs, Luc Ducournau, directeur général délégué Praxy Centre, succède à Bernard Favory à la tête de la commission emploi formation.
Tags: Federec, Paprec Group, Sylviane Troadec
admin 17 décembre 2019
Le groupe Derichebourg annonce un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros pour l’exercice 2018-2019.
Derichebourg annonce pour l’exercice 2018-2019, un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros, « en diminution de 7,4% par rapport à l’exercice précédent », peut-on lire dans un communiqué de presse. Dans le détail, l’activité Services à l’environnement, « qui subit le contexte géopolitique » est en recul de 12,7% et s’établit à 1.846,7 milliards d’euros et l’activité multiservices progresse de 6,9% pour atteindre 857,6 millions d’euros.
Le groupe Derichebourg précise que « depuis les décisions de l’administration Trump mi-2018 d’imposer des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium, les mesures tarifaires de rétorsion chinoises quelques semaines plus tard sur les importations de métaux non-ferreux en provenance des Etats-Unis et la Turquie à l’été 2018, les conditions économiques dans lesquelles opère l’activité Recyclage du groupe se sont progressivement dégradées ».
Tags: derichebourg