Archive for juin, 2018

Philippe MAILLARD, nouveau président de la FNAD

26 juin 2018

Philippe MAILLARD, Directeur Général Adjoint France de SUEZ vient d’être élu Président de la Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement (FNADE). Il succède à Jean-Marc BOURSIER qui occupait cette fonction depuis 2015.Zz66aLlE_400x400

Philippe Maillard, 50 ans, possède une grande expertise des métiers de l’environnement qu’il a acquis au sein du groupe Suez en occupant différentes fonctions de direction dans les métiers des déchets et de l’eau, en France et à l’International. Ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, il a également présidé la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) en 2014 et 2015. Philippe MAILLARD a déclaré lors du congrès de la FNADE ce 21 juin. « Je suis ravi et honoré du mandat que les adhérents de la FNADE me confient aujourd’hui. Nous avons de nombreux défis à relever ensemble, pour accompagner la transition écologique et les prochaines étapes de la Feuille de Route Economie Circulaire car le recyclage et la valorisation énergétique des déchets ont un rôle déterminant dans la boucle circulaire. Les entreprises de la FNADE contribuent activement à cet enjeu collectif et je suis convaincu de leur engagement. » La Feuille de Route Economie Circulaire, présentée en avril dernier par le gouvernement, encadre le chemin et les objectifs : réduction de 50% du stockage et recyclage de tous les plastiques à horizon 2025, incitation à trier plus et mieux… autant de défis qui nous imposent, en tant qu’industriels de l’économie circulaire, d’agir aux cotés des pouvoirs publics et des parties prenantes afin de permettre de faire de ces ambitions une réalité et une réalité pérenne.

l’Europe taxe les produits américains

22 juin 2018

L’Union européenne (UE) a lancé sa contre-offensive dans le conflit commercial qui l’oppose à Donald Trump. Bruxelles impose désormais des droits de douane additionnels sur des dizaines de produits américains, comme les jeans, le bourbon ou les motos.images

Ces nouvelles taxes, officiellement entrées en vigueur vendredi 22 juin à minuit, se veulent la réponse des Européens aux taxes de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium imposées par les Etats-Unis à la plupart des pays du monde, dont certains de ses alliés. « La décision unilatérale et injustifiée des Etats-Unis » d’imposer ces droits de douane « ne nous laisse pas d’autre choix », a insisté cette semaine la commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström. « Les règles du commerce international ne peuvent être violées sans réaction de notre part », a précisé Mme Malmström, ajoutant que « si les Etats-Unis supprimaient leurs tarifs douaniers », les mesures européennes seraient « également supprimées ».7599405_41bf847a-23a2-11e8-b04e-5d8fb6547543-1_1000x625

Pour le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la réponse européenne se veut « claire et mesurée » face à une décision américaine qui « défie toute logique ». Les taxes imposées par l’UE s’appliquent sur une liste de biens fabriqués aux Etats-Unis, comme des produits agricoles (riz, maïs, tabac…), en acier, ainsi que des véhicules (motos, bateaux…) ou du textile. « Si nous avons choisi des produits comme les Harley-Davidson, le beurre de cacahuète, le bourbon, c’est parce qu’il y a des alternatives sur le marché. Nous ne voulons rien faire qui puisse nuire aux consommateurs, a expliqué jeudi le vice-président de la Commission européenne Jyrki Katainen. De plus, ces produits auront politiquement une forte portée symbolique. »
Avant l’UE, le Mexique, également concerné, avait déjà mis en place début juin des mesures de rétorsion contre Washington, tandis que le Canada a promis de le faire début juillet. Dans ce contexte, déjà marqué par les tensions entre la Chine et les Etats-Unis, le spectre d’une guerre commerciale mondiale commence à se dessiner. Le risque est d’autant plus grand que Donald Trump envisage aussi de taxer les automobiles étrangères, ce qui porterait tout particulièrement préjudice aux constructeurs japonais et allemands. La crainte d’une escalade dans le conflit a d’ailleurs agité jeudi les bourses européennes, qui ont fini dans le rouge. Les Européens ont longtemps espéré échapper aux taxes punitives annoncées en mars par Donald Trump. Mais après deux exemptions temporaires et des tentatives de discussions commerciales avec Washington, l’UE a finalement vu ces taxes s’appliquer le 1er juin. Dans la foulée, les Européens ont déposé une plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). images-1

Ils comptent aussi instaurer des mesures dites « de sauvegarde » pour protéger leur marché de l’acier et de l’aluminium étrangers qui ne trouveraient plus de débouchés aux Etats-Unis. Les mesures de rétorsion appliquées depuis vendredi sur les produits américains correspondent, en valeur, aux dommages causés par la décision américaine sur les exportations européennes d’acier et d’aluminium vers les Etats-Unis, soit un total de 6,4 milliards d’euros en 2017

(AFP/Le Monde)