admin 19 décembre 2016
En France, le salaire minimum de croissance (smic) va être revalorisé de 0,93% le 1er janvier 2017 mais sans bénéficier d’un « coup de pouce ». Il passera à 1 481 euros brut par mois.
La ministre travail, Myriam El Khomri, l’a annoncé, lundi 19 décembre, aux partenaires sociaux, lors d’une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC).,Cet arbitrage ne constitue pas une surprise : il est conforme à l’avis rendu par un comité d’experts indépendants pour éclairer l’exécutif sur le sujet. Celui-ci recommandait « la prudence et la modération » au vu « d’une conjoncture de l’emploi qui reste précaire » et « d’un taux de chômage toujours très élevé ».

Tags: CNNC, salaire minimum de croissance, smic
admin 12 décembre 2016
Après dix ans de conflit, c’est un coup d’arrêt définitif pour le site de stockage de déchets GDE à Nonant-le-Pin (Orne). Le Conseil d’État a décidé, vendredi 9 décembre 2016, de rejeter le pourvoi de l’entreprise GDE qui contestait un arrêt de la Cour d’appel de Nantes de mai 2016.
Cette décision du Conseil d’État annule le projet d’un centre de stockage de déchets et d’un centre de tri sur cette commune. Ce centre d’enfouissement de résidus de broyage automobiles GDE, situé à Nonant-le-Pin, à quelques encablures du haras du Pin, a été bloqué à partir du mois d’octobre 2013 par des opposants « anti-GDE ». Le site a fonctionné pendant trois jours, avant d’être arrêté par les manifestants, qui en ont barré l’entrée avec camions, tracteurs, tentes… Pendant 346 jours, les anti-GDE se sont relayés jour et nuit pour bloquer l’entreprise. Ils reprochent à GDE d’avoir fait construire cette décharge au-dessus d’une nappe phréatique. Alors que GDE assure qu’il n’y a aucun risque, une contre-enquête mandatée par les opposants estime que la zone est inondable. Pendant des années, le dossier s’est enlisé dans un véritable bras de fer judiciaire, opposant l’entreprise GDE aux associations anti-GDE : Nonant environnement et Sauvegarde des terres d’élevage.
« Le Conseil d’État n’a même pas jugé, il a déclaré la demande de GDE non recevable », a précisé Noëlle Sandoz à nos confrères de Ouest-France. « Il n’y a donc plus aucune issue pour GDE » peut se satisfaire la présidente du « Front de résistance de l’Orne ». Réaction plus prudente du conseil juridique des « anti-GDE », Jacques Carles, au micro de Tendance Ouest : « C’est la première dans la République qu’un projet aussi dangereux est arrêté in extrémis avant même qu’il ne pollue toute une région. Mais attention, GDE est toujours propriétaire des terres. Il ne faut pas que GDE introduise dans quelques mois un nouveau projet un peu différent, qui aboutisse à une situation aussi critique. »
Le lieu choisi pour implanter cette décharge est une zone de culture et d’élevage, au milieu d’un site « pôle d’excellence de la filière équine », au bord d’un site Natura 2000.

Tags: GDE à Nonant-le-Pin, Jacques Carles, Sandoz
admin 8 décembre 2016
Paprec annonce ce jeudi le rachat de Coved. Ce rachat permet à Paprec de grossir de 30% et donne naissance à un groupe de 8000 personnes et 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Jean Luc Petithuguenin, Président Fondateur de Paprec
Coved, filiale du gestionnaire d’eau Saur, est spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets ainsi que dans le nettoyage des espaces publics. Coved, acronyme de Collecte, Valorisation, Énergie, Déchets, traite 2,4 millions de tonnes de déchets par an. Présente en province et en milieu rural, elle dessert 5 millions d’habitants et a enregistré en 2014 un chiffre d’affaires de 330 millions d’euros, selon le site déchets-infos. Sa société mère, Saur, est le troisième acteur du traitement de l’eau dans l’Hexagone, loin derrière Veolia et Suez. Saur a été repris in extremis en 2013 par les banques créancières de ses anciens actionnaires, incapables de rembourser leur dette d’acquisition. Depuis, le groupe cherche à lever du cash en se recentrant sur son cœur de métier. Il a donc annoncé début 2016 son intention de vendre Coved.
En le rachetant, Paprec renforce son poids dans le recyclage en France, un marché également dominé par Veolia et Suez. Paprec, qui a réalisé une cinquantaine d’acquisitions depuis sa reprise en 1995 par Jean-Luc Petithuguenin, ex-cadre de la Générale des Eaux (Veolia), réalise un chiffre d’affaires de près d’un milliard d’euros avec 20.000 clients. Il investit en moyenne 100 millions d’euros par an et recycle 7 millions de tonnes de déchets – papiers, plastiques, bois, métaux, déchets dangereux ou verts, etc., sur une centaine de sites. « C’est une nouvelle ère pour Paprec Group qui va réaliser la plus grande acquisition de son histoire. Nous le ferons comme nous l‘avons toujours fait, en respectant les valeurs de Coved et de Paprec et en pratiquant une intégration respectueuse des personnes et des clients », indique Jean Luc Petithuguenin.

Tags: Coved, Jean-Luc Petithuguenin, paprec, Veolia et Suez
admin 1 décembre 2016
Le groupe Derichebourg confirme que la complète acquisition de la société Bartin Recycling, auparavant filiale du groupe Véolia, est intervenue ce mercredi 30 novembre 2016, toutes les conditions suspensives étant réalisées. Bartin Recycling est spécialisée dans la collecte et le recyclage de métaux ferreux et non-ferreux. Elle assure sur une vingtaine de sites en France la valorisation des ferrailles. C’est un maillon majeur du secteur dans notre pays. L’entreprise valorise et recycle autour de 450.000 tonnes par an. Les sites et activités de démantèlement et de déconstruction des matériels en fin de vie (aérien, maritime, ferroviaire) ne sont pas concernées par cette cession. Abderaman El Aoufir, directeur général délégué du groupe Derichebourg déclare : » Cette acquisition s’inscrit dans une stratégie industrielle de long terme. Elle permet au groupe Derichebourg de développer son maillage territorial au niveau national et d’assurer l’approvisionnement de ses unités de recyclage par des volumes en provenance de ces sites récemment acquis. »

Tags: Bartin Recycling, derichebourg, Véolia