admin 26 août 2014
Pour le troisième trimestre de son exercice 2013-2014, le chiffre d’affaires de Derichebourg s’est élevé à 646,5 M€, quasiment stable (-0,2%) par rapport à celui de la même période de l’exercice précédent. Après 9 mois d’activité, le CA du Groupe s’élève à 1,927 milliards d’euros, en recul de -4% par rapport à l’exercice précédent.
Ferrailles E40
Le Groupe Derichebourg a précisé à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels qu’il considérait qu’un point bas avait été atteint en termes de volumes traités au premier semestre de l’exercice, et qu’une lente remontée des volumes était escomptée, en particulier sur les ferrailles. Concernant ces dernières, les volumes traités en Europe sont supérieurs de +2,8% sur le trimestre à ceux de la même période de l’exercice précédent. Une situation plus favorable sur le marché italien ainsi qu’une légère progression des volumes en France expliquent cette évolution. Après 9 mois d’activité, les volumes traités sont quasiment égaux à ceux de l’an passé. Pour la zone Amérique, les volumes sont inférieurs de -13% à ceux traités sur la période comparable N-1. Après 9 mois d’exploitation, ils sont inférieurs de -21,6%. Cet écart s’explique par un choix délibéré de la direction de favoriser les marges au détriment des parts de marché. Toutes zones confondues, les volumes de ferrailles traités au cours du troisième trimestre sont identiques à ceux traités au cours du trimestre comparable de l’exercice précédent. Après 9 mois, les volumes de ferrailles sont de 2,795 millions de tonnes, en retrait de -3,6% par rapport à l’an passé.
Non ferreux: cuivre
Concernant les métaux non ferreux, toujours au cours du trimestre écoulé, les volumes traités sont supérieurs de +7,4%. Après 9 mois d’activité, ils sont supérieurs de +8,8%. Toutes les qualités de métaux non ferreux ont contribué à cette augmentation et plus particulièrement les inox. Les prix des matières sont inférieurs à ceux de l’an passé donc le chiffre d’affaires recule davantage que les volumes.
Tags: Groupe Derichebourg, le chiffre d’affaires de Derichebourg
admin 25 août 2014
Le prix de reprise de Valorplast pour les balles de bouteilles et flacons plastiques au troisième trimestre augmente. Il s’établit à 260 euros HT par tonne, contre 245 euros au trimestre précédent, soit une hausse de +15 euros par tonne. Cette hausse est liée à 3 facteurs : l’augmentation légère du prix des balles de PET constatée en Europe ; le bon résultat d’activités de Valorplast sur le premier semestre avec des tonnages supérieurs au prévisionnel et un mix produit favorable ; des coûts de transport légèrement inférieurs aux coûts prévisionnels.
admin 5 août 2014
Après l’amende record infligée à la BNP Paribas, les autorités américaines s’intéressent désormais au Crédit agricole. Une enquête est en cours sur d’éventuelles infractions à la loi sur les paiements en dollars vers des pays soumis à embargo.
M. Jean-Paul-Chifflet
Après un audit interne achevé il y a quelques semaines, la banque a remis l’ensemble de son dossier aux régulateurs de la banque centrale et de l’OFAC (organisme chargé de ce type de transactions) ainsi qu’au ministère de la justice et au procureur général de New York, a indiqué le directeur général de Crédit agricole SA, Jean-Paul Chifflet, en marge de la présentation des résultats trimestriels. « Nous entrons à présent dans une phase d’explication du dossier et de discussions avec les autorités américaines, avec lesquelles nous coopérons pleinement », a-t-il précisé. « Pour nous, il n’y a aucune commune mesure avec certains autres dossiers qui ont pu être évoqués », a-t-il ajouté en référence à BNP Paribas, qui a dû payer une amende de 6,6 milliards d’euros pour avoir réalisé des transactions avec des pays sous embargo économique américain (Cuba, Soudan, Iran), une sanction sans précédent pour un établissement étranger outre-Atlantique.
M. Chifflet estime que le dossier du Crédit agricole est spécifique, car « de manière générale les volumes des transactions en dollars sont très nettement inférieurs à ceux des grandes banques de la place ». Les transactions examinées courent de 2003 à 2008, selon M. Chifflet. La banque privée du groupe a en revanche vu son bénéfice amputé par une provision juridique, dont le montant n’est pas détaillé, lié à l’échange de données bancaires entre la Suisse et les Etats-Unis. Cette provision a été constituée au terme d’une revue interne, a indiqué M. Chifflet, ajoutant qu’« en Suisse, le Crédit agricole n’avait jamais eu de dispositif commercial dédié à la clientèle américaine ». Ce dossier a donc été remis en juin à la justice américaine et est actuellement en cours d’instruction. À suivre…
Tags: BNP Paribas, Crédit agricole, Jean-Paul Chifflet, OFAC, pays sous embargo économique