Jean-paul Delbert 15 mai 2013
A l’issue de négociations ardues, terminées en pleine nuit à Munich, patronat et syndicat du secteur de la métallurgie allemand sont parvenus mercredi 15 mai à un accord sur une hausse des salaires.
Selon les termes de l’entente, qui court sur vingt mois, les salaires augmenteront en deux temps, après une stagnation en mai et en juin : de 3,4 % à partir du 1er juillet 2013, puis de 2,2 % au 1er mai 2014, ont indiqué les deux parties dans des communiqués. Le syndicat IG Metall, particulièrement combatif, revendiquait au départ une hausse de 5,5 % pour cette année. La fédération patronale Gesamtmetall avait signalé en début de semaine qu’étendre l’accord dans le temps pourrait constituer une base de compromis. « Avec un tel accord, les salariés sont traités de façon juste et appropriée, en harmonie avec la situation économique », a dit le président d’IG Metall, Bertold Huber, cité dans son communiqué.
Tags: Gesamtmetal, syndicat IG Metall
Jean-paul Delbert 15 mai 2013
La croissance de l’économie française s’est contractée de 0,2 % au premier trimestre 2013, après une baisse révisée à également – 0,2 % au quatrième trimestre 2012, selon les premiers résultats des comptes nationaux trimestriels publiés mercredi 15 mai par l’Insee. C’est la troisième fois en quatre ans que la France est en récession, après les épisodes de 2009 et 2012.
Tags: insee, récession
Jean-paul Delbert 14 mai 2013
Une majorité de Français n’ont désormais plus confiance dans le projet européen, qui reste largement soutenu par les Allemands, souligne l’étude annuelle de l’institut Center sur les opinions publiques de huit Etats membres de l’UE. « Aucun pays européen ne s’est aussi vite découragé et désillusionné que la France [en un an] », relève le centre indépendant américain, qui a sondé 7 600 ressortissants européens.
Alors qu’en 2012, 60 % des Français interrogés par l’institut se disaient favorables à l’UE, ils ne sont plus que 41 % en 2013. Les Allemands, eux, sont encore à 60 % europhiles, contre 68 % il y a un an. La situation économique est jugée « mauvaise » par 91 % des Français contre 81 % l’an dernier, alors qu’outre-Rhin, cette opinion n’est partagée que par 25 % des Allemands (27 en 2012). Quant à l’action du président François Hollande face à la crise, elle n’est jugée positivement que par 33 % des sondés. « Les Français ont désormais moins confiance dans l’Union européenne en tant qu’institution que les Italiens ou les Espagnols. Et les Français, comme leurs compatriotes d’Europe du Sud, ont perdu confiance dans leur dirigeant élu », disent-ils. Tirant seule son épingle du jeu, la chancelière Angela Merkel est toujours fortement appréciée en Allemagne (74 % contre 80 % en 2012). Les dirigeants des autres pays ont une cote évoluant entre 20 % (République tchèque) et 37 % (Royaume-Uni). De même, l’optimisme des habitants d’outre-Rhin quant à la situation économique contraste de manière saisissante avec les autres opinions publiques. Trois quarts des Allemands jugent « bonnes » leurs conditions économiques, contre 63 % en 2007. L’avis n’est partagé que par 4 % des Espagnols (65 % en 2006). L’ampleur de la chute est tout aussi spectaculaire pour la Grande-Bretagne. « L’effort mené au cours du dernier demi-siècle pour créer une Europe plus unie est désormais la principale victime de la crise de l’euro. Le projet européen est désormais discrédité dans la plus grande partie de l’Europe. » Au total, seules 45 % des personnes interrogées se disent favorables à l’UE contre 60 % en 2012. Paradoxalement, l’euro reste populaire, 60% de l’ensemble des sondés disant vouloir conserver la monnaie unique, un soutien qui s’accroît d’ailleurs en Italie et en Espagne. L’étude a été menée entre le 2 et le 27 mars en Allemagne, France, Espagne, Italie, Grèce, Pologne, République tchèque et au Royaume-Uni.
Tags: chancelière Angela Merkel