Jean-paul Delbert 4 avril 2011
Ce lundi 4 avril à 12h 20min 36sec heure française, Virbac-Paprec 3 a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée devant Barcelone. Jean-Pierre Dick (45 ans) et Loïck Peyron (51 ans) auront parcouru ce tour du monde en double en 93 jours, 22 heures, 20 min et 36 secondes, sur un parcours de 29 075 milles et à la vitesse moyenne de 12,9 nœuds. Jean-Pierre Dick, lauréat de la première édition de la Barcelona World Race avec Damian Foxall signe un formidable doublé en compagnie de Loïck Peyron. Loïck, quant à lui, remporte ici son premier tour du monde après deux podiums, dans le Vendée Globe et The Race.
Passage de la ligne sur mer d'huile.
Les premières déclarations:
Jean-Pierre Dick, Virbac-Paprec 3 : « C’est extraordinaire. Deuxième victoire avec à chaque fois avec un bateau neuf. Le fait de revenir d’Auckland a aidé à fiablisier le bateau. Avec Loïck c’était magique. On a profité. J’ai pris énormément de plaisir. Ce Tour c’est un ensemble de petites choses. On se connaissait déjà un peu. L’expérience commune des deux skippers. Ce sont des éléments clés pour gagner. Plein d’images de ce Périple : le Cap Horn. Je ne lai jamais passé aussi près. Nous avons pu vous le faire partager en direct à terre. La Patagonie est magique. C’est mon plus beau moment de mer. Nous sommes en forme après 3 mois. On a adapté le rythme de Loïck. Avec Damian c’était plus strict, à l’anglo-saxonne. »
Loïck Peyron, Virbac-Paprec 3 : « C’est exceptionnel. Mon troisième Tour du monde. Le premier en solitaire. Le second en équipage. Ce troisième en double. Et nous l’avons gagné, dominé malgré une belle concurrence. C’était agréable. Cela fait du bien de finir et de bien finir. La réussite vient d’une vraie cohésion, nous sommes complémentaires. Le fait de savoir-faire du solitaire. Cela permet de mettre en confiance l’autre. La réussite vient aussi d’avoir une très belle machine sous les pieds. On a fait cette nuit une erreur. Sûrement le relâchement avant l’arrivée. Mais le travail a été bien fait, vraiment bien fait. Mon souvenir majeure : les albatros. C’est ce qu’il y a d’unique au monde dans ce coin de la planète. Nous avons la chance de les voir, leurs vols silencieux et majusteux. »
Eric Marée, PDG Virbac : « Cette seconde victoire, ils la font avec une grande facilité. Au Vendée Globe, Virbac-Paprec casse alors qu’il était en tête. La victoire est très belle, elle est largement méritée.
Jean-Luc PetitHuguenin, PDG Paprec : « 4e victoire pour ce projet : deux Jacques-Vabre, deux Barcelona World Race. Le sponsor est heureux. C’est une victoire, mais c’est plus l’histoire humaine qui m’intéresse. C’est un exemple pour ma société, pour la Société. »