Chute des cours du pétrole
admin 12 mars 2020
- Économie , Finances , Transports
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admin 12 mars 2020
admin 7 janvier 2020
admin 27 décembre 2019
admin 4 février 2019
admin 2 janvier 2019
admin 20 décembre 2018
admin 23 mars 2018
Pour développer son activité dans les Hauts-de-France et étendre son expertise sur l’ensemble de la chaîne du recyclage des déchets, Paprec reprend Deroo société familiale basée à Wizernes dans le Pas-de-Calais. Créée dans les années 50, Deroo est spécialisée dans le recyclage et le transport.
Le groupe Paprec élargit ses activités avec l’acquisition de l’entreprise familiale Deroo. Composée de 310 personnes, avec un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros, cette société fondée en 1951 par Félix Deroo, le grand-père de l’actuel dirigeant, est basée à Wizernes, près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais. Cette année, le groupe a acquis également Ikos Environnement, qui lui permet de développer ses capacités d’enfouissement pour les déchets ultimes et ajoute ainsi un nouveau métier à son expertise : la méthanisation.
L’acquisition de Deroo répond à cette même logique : en premier lieu, asseoir sa présence cette fois dans les Hauts-de-France, avec un nouveau centre de recyclage qui complète les trois autres usines de la région (Béthune, Harnes, Quesnoy-sur-Deûle). Le site de Wizernes recycle chaque année 160 000 tonnes de papiers/cartons. Deroo compte également une activité importante de transport, avec 230 chauffeurs qui sillonnent la région et les pays limitrophes.
Avec ses quatre usines de recyclage, un centre d’expertise à Pont-Sainte-Maxence (dans l’Oise), une Installation de stockage de déchets non dangereux à Bimont (dans le Pas-de-Calais) et six sites Coved Environnement, plus de 1000 personnes du groupe Paprec travaillent en région Hauts-de-France dans le traitement des déchets. « En 25 ans, Paprec est devenu le premier acteur indépendant de l’ensemble de la gestion des déchets ; le groupe s’inscrit pleinement dans la transition écologique en assurant à ses 45 000 clients industriels et 1200 collectivités la valorisation la plus complète possible des déchets qui lui sont confiés en privilégiant la solution recyclage », souligne Jean-Luc Petithuguenin, Président-Fondateur de Paprec Group. « Les appels d’offres désormais sont nationaux et multi-matériaux : pour répondre, il fallait que nous nous adossions à un grand groupe », constate Marc Deroo. Le dirigeant, âgé de 65 ans poursuit « Je voulais aussi assurer un avenir à nos salariés, il était important pour moi de trouver un bon partenaire. Avec mon fils, Gauthier, j’accompagnerai le groupe Paprec dans les prochaines années pour assurer une transition réussie », poursuit le petit-fils du créateur.
admin 15 février 2018
admin 26 décembre 2017
admin 7 août 2017
Le 18 juillet dernier, la Chine a informé l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de son intention d’interdire l’entrée sur son territoire à 24 catégories de déchets solides, dont certains plastiques, papiers et textiles.Une annonce qui met en émoi les industriels du secteur dans de nombreux pays.
La notification envoyée par le ministère de l’environnement chinois propose une mise en oeuvre dès septembre prochain, tandis qu’un responsable du ministère de l’Environnement a évoqué une application d’ici la fin de l’année, selon l’agence officielle Chine nouvelle. Pour justifier sa décision, Pékin a mis en avant l’argument environnemental: « Nous avons constaté que de grandes quantités de déchets de mauvaise qualité, et même de déchets dangereux, sont mélangés avec des déchets solides. (…) Cela pollue sérieusement l’environnement de la Chine! ». Le pays souhaite améliorer la qualité des déchets qui entrent sur son territoire et privilégier ceux qui sont bien triés et conditionnés. Si elle est introduite, cette mesure « aurait un impact important (…) sur l’industrie mondiale du recyclage et sur la production chinoise qui dépend de matériaux recyclés », a réagi le BIR, association mondiale de l’industrie du recyclage. La Chine est le premier importateur mondial de déchets, les matières premières recyclées (billes de plastiques, papiers et cartons d’emballages) lui permettant d’alimenter la croissance de sa production industrielle. En 2015, le pays a ainsi importé 49,6 millions de tonnes de déchets solides, selon le ministère de l’Environnement. Mais la Chine tente désormais de lutter contre la pollution de l’air et des sols induite par ce développement économique qui s’est fait sans préoccupation environnementale. Pékin veut aussi fermer les nombreuses usines de recyclage les plus polluantes du pays pour privilégier des sites plus modernes, et a déjà renforcé ces derniers mois le contrôle de la qualité des déchets importés.
Pour les Etats-Unis, premier exportateur mondial de déchets, la décision chinoise aurait un « impact dévastateur », selon Robin Wiener, président de l’ISRI qui regroupe les acteurs américains du secteur. Il rappelle notamment que la valeur des exportations de déchets de métaux, papiers et plastiques du pays a atteint 5,6 milliards de dollars l’an dernier. « La Chine représente pour l’Union européenne plus de 50% de ses exportations de déchets », explique aussi à l’AFP Damien Dussaux, chercheur au Grantham Research Institute on Climate Change de Londres.
Devant la fermeté chinoise, l’industrie craint un engorgement des volumes de déchets à recycler dans les pays d’origine. L’an dernier, la Chine a par exemple importé 7,3 millions de tonnes de déchets plastiques, essentiellement d’Europe, du Japon et des Etats-Unis, ainsi que 27 millions de tonnes de déchets papiers, dont 25 à 30% étaient un mélange de papiers et de cartons, une catégorie visée par la mesure chinoise, selon le BIR.Le secteur a aussi en tête un précédent: en 2013, la Chine avait pris des mesures pour renforcer les contrôles sur les déchets arrivant sur son territoire, entraînant une baisse des prix des matières premières recyclées sur les marchés mondiaux.
« A court terme, on va avoir un engorgement du marché européen avec forcément une baisse des prix de vente, parce que les capacités des usines de recyclage en Europe ne suffiront pas à absorber des volumes qui vont rester sur le marché européen. » s’inquiète Pierre Moguérou, vice-président de la filière Plastiques de la fédération française des industriels Federec. Et investir dans de nouvelles capacités prendrait du temps, alors que cette annonce s’inscrit dans un contexte tendu pour certaines matières, comme les plastiques recyclés, pour lesquels la filière manque de débouchés chez les industriels.
Cette annonce favorisera en revanche les acteurs du secteur capables de fournir des déchets de grande qualité. Certains y voient aussi une volonté de la Chine de soutenir sa propre industrie du recyclage. Le pays « a lancé en 2017 un plan pour l’augmentation de 67% du chiffre d’affaires de l’industrie du recyclage en 2020, par rapport à 2015″, explique Vincent Aurez, expert en économie circulaire du cabinet EY.