admin 26 décembre 2017


Tags: Carte de voeux 2018
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admin 13 octobre 2014
Le mythique navire-école de la Marine nationale, la «Jeanne d’Arc», effectue son dernier voyage depuis Brest jusqu’à Bordeaux où il sera déconstruit, mettant définitivement un terme à sa longue carrière d’ambassadeur de la France aux quatre coins du globe.
Considéré depuis son désarmement en 2010 comme une simple coque, l’ancien porte-hélicoptère a quitté en début d’après-midi samedi 11 octobre, la base navale de Brest pour Bassens, près de Bordeaux, où il sera démantelé par Veolia Propreté, la filiale de Veolia spécialisée dans la déconstruction navale. La coque de 181 mètres aux lignes racées avec un bloc passerelle à l’avant et une grande plate-forme porte-hélicoptère à l’arrière sera emmenée à Bassens par un remorqueur, après son dernier voyage de quelques jours.
Construite à l’arsenal de Brest de 1959 à 1964, la «vieille dame», comme l’appelaient affectueusement les marins du bord, était cependant en pré-retraite depuis 2004. «C’est un bateau très, très esthétique, qui a toujours eu une silhouette moderne malgré son âge», juge Bernard Prézelin, auteur de l’annuaire naval de référence Flottes de combat, rappelant le «rôle d’ambassadeur» du navire auprès de tous les pays visités. Durant ses 46 ans de carrière, la Jeanne d’Arc a effectué 800 escales, sillonné 84 pays et parcouru 3,25 millions de kilomètres, soit l’équivalent de 79 tours du monde. Elle a en outre formé des milliers d’élèves officiers.
C’est une page de l’histoire de la marine nationale qui se tourne définitivement!

Tags: Fin de vie pour la "Jeanne d'Arc"
admin 1 avril 2014
Nous sommes tous des « hommautos »…
En l’utilisant tous les jours, en y passant des heures d’affilée, la voiture est devenue un objet auquel on ne réfléchit plus, un objet tellement commun qu’il semble qu’il n’y ait rien à en dire. Elle fait partie de notre vie, l’envahit, la hante. Nous en respirons les gaz d’échappement, en expérimentons les risques, en espérons des plaisirs. Seuls ou accompagnés, nous y réfléchissons, nous y rêvassons, nous y écoutons les informations… ou nous nous transformons en conducteur irascible…
Le propos n’est pas de porter un jugement moral sur l’automobile, ni seulement de dire qu’il est préférable de limiter son usage, de se déplacer à pied ou à vélo, même si cela nous fait redécouvrir des plaisirs oubliés : retrouver notre corps, sa temporalité, être à l’écoute de notre environnement naturel, urbain ou social. Il est ici question de suggérer un dialogue, afin de penser la voiture au lieu de la subir. En quarante et un petits récits, nous découvrons qu’elle n’est pas une question de choix personnel, mais un problème collectif, social. Sa place dans nos sociétés révèle en effet qu’elle est ritualisée avec une forte connotation symbolique. Cet ouvrage suscite une véritable prise de conscience et nous permet de poser un regard objectif sur la place de l’automobile dans notre société, et donc sur nous-mêmes.
Florent Bussy est professeur agrégé et docteur en philosophie, chargé de cours à l’université de Rouen. Militant en écologie politique, il est très engagé dans les milieux associatifs et politiques de Haute-Normandie. Il a écrit de nombreux articles et a participé au Sarkophage. Il collabore désormais à la revue Les Zindigné(e)s, dirigée par Paul Ariès. Il est l’auteur de deux livres à paraître : Qu’est-ce que le totalitarisme ?, chez Vrin, et Le Totalitarisme : histoire et philosophie d’un phénomène politique extrême, aux éditions du Cerf.
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Tags: Florent Bussy, hommautos, libre.solidaire
admin 5 mars 2014
Un essai très argumenté contre les sophismes et les idées reçues.
Une confusion de la pensée s’est installée en France qui fait que nous ne croyons plus au progrès. Pourtant si nous sommes vivants et jouissons de quelques facilités, c’est parce qu’il y a cinq siècles des hommes ont inventé la méthode scientifique d’où est sortie la technique. La gauche française a longtemps cru au progrès. Sans en ignorer les dangers, elle savait que la recherche scientifique et technique était la dernière frontière de l’aventure humaine. Cette foi disparaît. Pour la droite, c’était déjà fait.
La production des centrales nucléaires est limitée et les objectifs annoncés en matière d’énergie semblent contraires aux intérêts économiques et écologiques du pays. On s’acharne sur les pesticides – médicaments des plantes – en ignorant leurs considérables bienfaits. La culture des OGM est interdite par des gens inconscients d’être manipulés. On refuse d’aller voir si notre sous-sol recèlerait du gaz de schiste. Le moteur Diesel est considéré comme plus dangereux que le tabac pour la santé… Et le ministère de la Santé proscrit des médicaments à l’utilité incontestable. On sait qu’il est difficile de fonder des décisions politiques sur le savoir et l’expertise. Mais il semble bien que le pouvoir politique ne se sent plus légitime pour faire reconnaître la raison. C’est la pression de l’opinion et des modes qui l’emporte ; le pouvoir ne résiste pas à la démagogie et aux sophismes. Nos gouvernants ne disent que ce que l’opinion est prête à entendre plutôt que de défendre l’intérêt général. Et l’opinion est manipulée par des faiseurs de peur. Pendant ce temps le progrès scientifique galope, l’irrésistible curiosité des hommes avance et des chercheurs partent travailler sous d’autres cieux. Fermer la voie à des industries du futur n’est que pauvre manière d’éviter de traiter les questions posées par la science et la technique aux sociétés contemporaines.
Jean de Kervasdoué est ingénieur agronome, ingénieur des ponts et des forêts, membre de l’Académie des technologies, professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers. Il a publié dix-sept livres sur l’écologie politique et la santé, dont Les Prêcheurs de l’Apocalypse, qui a connu un grand succès.
De Jean De Kervasdoué
« Ils ont perdu la raison » Éditions ROBERT LAFFONT

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